Multinationales en Afrique : vers une rétention des cerveaux africains

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Les managers africains sont devenus des cibles des multinationales installées sur le continent quelque soit leur domaine de compétences (banque, mines, distribution, construction, entre autres).

De nouvelles possibilités s’offrent donc à ceux-ci en Afrique. Formés en Europe pour la plupart, les cadres africains étaient autrefois enclins à y rester et s’y trouver un emploi là-bas où, ils seront mieux rémunérés.

Aujourd’hui, les sociétés et compagnies multinationales implantées sur le continent s’arrachent ces cerveaux, même possédant une expérience internationale avérée pour travailler sur place.

Cela limite la fuite des cerveaux africains vers l’occident. Même si d’une part ces multinationales défendent des intérêts occidentaux, d’autre part, le continent profiterait quelque part de l’expertise de ses cadres qui pourraient la partager aux Africains à travers l’ouverture d’écoles de formation spécialisées par exemple.

Selon  certaines données de cabinets de recrutements, la demande de managers africains de haut niveau est très importantes au regard du fait que les clients (employeurs) privilégient les nationaux, ce qui leur permet du coup de réduire les couts en évitant de payer des packages (logement, véhicule, prime de sécurité).

Du reste, les tracasseries administratives pour l’embauche d’expatriés ne sont pas toujours faciles. La concurrence devrait donc s’accentuer au bénéfice de la rétention des cadres africains sur le continent afin de mettre leurs expertises au service de l’Afrique.

Boureima LANKOANDE

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