Utilisation abusive de biens de l’Etat:Une quinzaine de véhicules ‘’fond rouge’’ en fourrière

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FondAu cours d’un contrôle diligenté par la Direction générale des Affaires immobilières et de l’Equipement de l’Etat du ministère de l’Economie et des Finances, le samedi 13 juillet 2013, la police et la gendarmerie ont mis la main sur quinze véhicules de l’Etat dont les conducteurs ne disposaient pas d’autorisation expresse.

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Les engins saisis et mis en fourrière l’ont été pour infraction à la loi qui établie que l’utilisation des biens publics ne devrait se faire que pour des services publics et non à des fins personnelles.

Depuis quelques années, on a constaté et constate toujours que certains commis de l’Etat utilisent les biens publics (véhicules, carburant le plus souvent) à des fins personnelles, ce qui a donc conduit l’autorité à prendre et renforcer la réglementation en la matière.

Elle tente à chaque fois que nécessaire de faire respecter la loi, à travers des contrôles inopinés dans certaines villes et à des endroits stratégiques. Au regard de ces vérifications quelque fois intempestives, l’utilisation abusive a relativement baissé par rapport aux contrôle précédents.

En témoigne le petit nombre de véhicules saisis ce samedi sous l’instigation de la direction chargée de la gestion du patrimoine public. La directrice Léa Zagré/Rimtoumda elle, s’est dite satisfaite de la moisson, qui dénote que même s’il y a encore des failles dans le respect des prescriptions règlementaires, des avancées émergent.

Les véhicules saisis sont ceux qui circulent sans ordre de mission ni laissez-passer, ou encore ceux qui en possèdent mais stationnés à des endroits non indiqués comme les lieux mondains (cabarets, buvettes, bars, chambre de passe, hôtels et restaurants).

Cependant, les véhicules d’astreinte (ambulances, ONEA, SONABEL et SONABHY) frappés sur leurs flancs du sigle ou du logo de leur structure, sont exemptés du contrôle à priori, sauf en cas de stationnement en des lieux mondains ou dans une situation sécuritaire.

Tout compte fait, le retrait des véhicules saisis suit une procédure hautement hiérarchique, avec une sanction pécuniaire de 20 000 F CFA et la possibilité d’une morale (avertissement) infligées aux fautifs.

Boureima LANKOANDE pour Burkina24

Source :lepays.bf

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2 commentaires

  1. en ce qui concerne le controle et la securit?,assur? par la police ou la gendarmerie fouette une emergeance et est a sanction?e par des encouragement possible…a tous les corps j n peus que vous dir du courage…

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