Ces femmes et hommes qui ont animé le Burkina en 2013
L’année 2013 est désormais et irrémédiablement inscrite dans le marbre du passé. Au Burkina, des hommes et des femmes, des groupes d’hommes et de femmes l’ont marquée d’une manière et d’une autre, positivement comme négativement. Voici quelques uns.
Les Etalons de football et leur staff
Ils font l’unanimité. Les Etalons footballeurs ont redonné aux Burkinabè la fierté de voir flotter leur drapeau et retentir leur hymne national dans le concert des nations. En cette année 2013, on peut dire qu’ils ont mérité leurs décorations.
L’opposition burkinabè
2013 a donné l’occasion aux Burkinabè de découvrir un autre visage de l’opposition burkinabè : unie et capable de mobiliser du monde derrière elle. On notera surtout l’attachement dont ses responsables ont fait montre à l’égard du respect des règles républicaines.
Même si la marche du 29 juin a malheureusement fini dans les gaz lacrymogène, celle du 28 juillet donne envie de faire confiance à une opposition qui a pris l’option de la rue pour se faire entendre mais sans verser dans la destruction des biens publics. Qu’il en soit ainsi durant ces deux prochaines années chargées de nuages menaçants pour la cohésion sociale.
Blaise Compaoré
Président du Faso. Sa candidature ou non en 2015 aura cristallisé bien de passion et créer (et crée toujours) des tensions au Burkina, cette année 2013. L’article 37 et le Sénat ont divisé les Burkinabè et ont manqué conduire le pays à l’implosion. A sa décharge, il a su désamorcer la crise sur le Sénat. Mais il risque de la relancer avec l’éventualité d’un référendum sur l’article 37 de la Constitution. Les médias nationaux lui reprochent également de faire la plupart de ses importantes déclarations hors de leurs micros et dans les pays internationaux.
Le Mouvement « Le Balai Citoyen » et ses fondateurs
Le Mouvement « Balai Citoyen » a atterri comme un cheveu dans la soupe politique du Burkina. En moins d’un an, il a réussi à se faire entendre et connaître.
Les missions qu’il s’est fixé, être une sentinelle de la bonne gouvernance au Burkina critiquant tant le pouvoir et l’opposition et agissant dans la légalité, peuvent en faire un garde-fou important pour le Burkina.
Koumba Boly/Barry
Ministre en charge de l’éducation nationale. De nombreuses réformes ont été entreprises sous son ministère, dont le transfert du préscolaire et du post-primaire du secondaire à son ministère. C’est l’une des plus grandes et significatives réformes éducatives de l’année 2013.
Ce transfert représente également un grand défi. Le challenge consistera à lever les inquiétudes des syndicats et à prouver que ce transfert était véritablement nécessaire.
Saran Sérémé
Présidente du parti d’opposition, Parti pour le développement et le changement (PDC). Ce parti vient d’avoir un an. C’est est le seul parti politique à être dirigé par une femme au Burkina.
Saran Sérémé a également été nominée parmi les meilleures leaders féminines du monde. Les années à venir s’annoncent comme un challenge pour elle.
Djibrill Bassolé
Ministre en charge des Affaires étrangères. Sa chute en pleine conférence de presse en Turquie a ému les Burkinabè et a donné l’image d’un homme qui se tue à la tâche.
On devra lui reconnaître la bonne santé de la diplomatie burkinabè qui, selon certains observateurs, ne se serait jamais autant bien portée.
Lucien Marie Noël Bembamba
Ministre en charge de l’économie burkinabè. Les chiffres de l’économie burkinabè sont positifs. Le taux de croissance de l’économie est estimé supérieur à 8%. Les performances économiques ont valu au Burkina les félicitations du Fonds monétaire international (FMI).
Le Millénium challenge account (MCA) lui a également adressé ses compliments pour le taux de mise en œuvre du programme. Il reste maintenant à faire ressentir tout ceci sur le quotidien des Burkinabè.
Alexis Kaboré dit Yoyo
Boxeur. Champion du monde WBC. Depuis Nabaloum Dramane dit Boum Boum, le Burkina n’avait plus eu l’honneur d’avoir un des siens porter ce titre. Cette ceinture couronne également la carrière du boxeur qui a conservé son titre de Champion d’Afrique UBA. Il ne compte qu’une seule défaite dans sa carrière professionnelle.
La Justice burkinabè
Elle a beaucoup fait parler d’elle en 2013. La plupart du temps en mal. Les justiciables ont de plus en plus l’impression que leur Justice n’est pas indépendante, rapide et accessible aux plus démunis et même parfois, équitable. Elle figure parmi les justificatifs de l’incivisme, selon certains observateurs. Le moins à dire, c’est qu’elle a du pain sur la planche pour redorer son blason.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)
Parti au pouvoir. Pour la paralysie de l’arrondissement 4 de Ouagadougou parce qu’un maire, non aligné sur sa liste mais faisant partie de ses militants, a été élu. La radicalisation de la position du parti a conduit à la dissolution du conseil municipal et à une reprise des élections municipales dans cet arrondissement en 2014.
La Rédaction
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these women and men who marked Burkina in 2013