Développement durable : Une loi pour lever les obstacles
L’Assemblée nationale, siégeant en sa première session ordinaire de l’année 2014, a eu à l’ordre du jour du 8 avril 2014 un projet de loi d’orientation portant développement durable au Burkina Faso. C’est la commission du développement économique et de l’environnement (CODE) qui avait la charge du dossier.
Ce projet de loi ambitionne s’il passe, doit « apporter des réponses aux différentes contraintes qui empêchent d’aller vers le développement durable ».
Dans ce sens, les députés ont reconnu tout l’effort déjà déployé par le gouvernement burkinabè dans le processus de développement durable notamment « l’adhésion aux trois Conventions cadres des Nations unies sur les changements climatiques, la biodiversité et la lutte contre la désertification, de même que l’adhésion à Agenda 21, principal instrument de planification des actions en faveur du développement durable au niveau mondial ».
Malgré ces efforts, les députés ont estimé que la mayonnaise du développement durable tarde à prendre. Et c’est toute la raison du présent projet de loi.
Les contraintes coupables énumérées sont l’insuffisante compréhension du concept de développement durable, le pilier environnement insuffisamment pris en compte dans les politiques publiques et dans la planification et budgétisation de l’Etat.
Conscients de ces difficultés, les états généraux sur l’environnement tenus à Ouagadougou en novembre 2011, ont recommandé fortement au Burkina Faso de se doter d’une loi et d’une politique nationale en matière de développement durable.
Cette loi traduira le respect du pays envers ses engagements internationaux et sa volonté de prendre à bras le corps et de transformer en réalité le développement durable.
Le projet suggère une « nouvelle approche intégrée des trois piliers basiques du développement durable à savoir l’environnement, l’économie et le social ». Un clin d’œil est fait également au dispositif institutionnel en la matière qui s’en trouvera renforcé.
Constituée au final de 19 articles, la loi est passée à l’Assemblée nationale où les 83 députés votants du jour ont donné leur assentiment après des amendements qui ont surtout touché la forme.
Dofini BANLO (COLLABORATEUR)
Pour Burkina 24
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