Drame d’Atakpamé : Il a manqué un zeste de compassion présidentielle

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Dans la nuit du 14 au 15 avril 2014 en terre togolaise, les familles de 24 Burkinabè ont été endeuillées. Par delà ces familles, c’est celle de la grande communauté des commerçants qui a été touchée ainsi que tout le territoire burkinabè.

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Le drame a touché tous ceux qui en ont été informés. La preuve, la toile a vibré des mots de soutien aux familles et les commerces à Ouaga et Bobo ont été fermés près de trois jours durant. Un deuil national de fait a donc été décrété de façon informelle.

Le gouvernement a montré qu’il était motivé, en donnant le plus diligemment possible, les informations  à la presse qui en a fait le relai.

Une délégation des autorités déconcentrées ont été instamment dépêchées en terre togolaise avant que le gouvernement n’y aille lui-même et procède au soutien des familles  éplorées et des blessés et aide  à fournir une sépulture digne aux défunts fils et filles du pays. Pour cela, on ne peut reprocher au gouvernement de n’avoir rien fait.

Cependant, il a comme manqué quelque chose ou quelqu’un à cet élan de solidarité et de compassion gouvernementale et nationale. D’abord, les Burkinabè n’auraient certainement pas vu comme de trop un deuil national.

Ensuite, des regards se sont tournés vers le palais présidentiel de Kossyam, qui est resté silencieux devant la perte de la vie de 24 Burkinabè. C’est vrai. Le gouvernement a déjà parlé et cela pourrait suffire. Mais les familles éplorées et  l’ensemble des Burkinabè auraient été reconnaissants au Chef de l’Etat s’il leur avait adressé quelques mots de compassion.

Pas que cela changera grand-chose au sort des victimes, mais ce message aurait le mérite de gratter un mythe qui commence à trop coller à la peau du Chef de l’Etat : celui d’être silencieux, même quand il doit parler.

Pourtant, ailleurs, les Chefs d’Etat sont prompts à parler  à leur peuple quand de tels drames les frappent. Et les exemples sont nombreux. Exemple : dans le communiqué du gouvernement togolais sur le même accident, même si c’est pour la forme, « le Chef de l’Etat togolais » s’est joint à son gouvernement pour soutenir les familles endeuillées.

 Alors, un zeste de compassion présidentielle ne ferait pas de mal dans la liste des condoléances aux familles éplorées.

La Rédaction

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9 commentaires

  1. il a "enjamb? "le corps du president Saye Zerbo juste pour aller recevoir des prix .il ya de cela quelques ann?es plus de 90 compatriotes ont p?ri dans un accident de la circulation sur la RN1 il n'a pas daign? se d?placer.vous parlez de zeste ,c'est faible:c'est le devoir d'un president de se d?placer en pareille circonstance.ce mercredi comme tant d'autres il n'y aura pas de conseil de ministers le pays vit au rythme du "chef".Il faut d?gager ce monsieur car ce pays m?rite mieux.

  2. Blaise n’est pas un pr?sident mais un Naaba. il ne travaille pas mais cherche des hommes qui travaillent pour lui. pour cela il veut demeurer chef ? vie.

  3. Bien dit ici au USA le president aurrait fait un conference de press pour montrer que de tel accident seront investigue et que les fails seront corriges…..

  4. C'est la long?vit? au pouvoir qui int?resse le locataire de Kossyam. Mais de gr? ou de force, il partira en 2015 car son contrat de bail y prendra fin.

  5. sans sens cette interpellation le gouvernement n est pas sans le pr?sident vice versa ,alors arr?tons de m?langer les choses,les ?motions ne construisent pas un pays

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