Cinéma, droits humains et liberté d’expression ou les mots-clés d’un festival

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Une vue des festivaliers à la cérémonie d'ouverture. Photos B24

C’est au cours d’une cérémonie ambiante que le top départ de la septième édition du festival Ciné Droit Libre a été donné au grand Mélies. Il s’agit d’un rendez-vous bien connu et qui a fait ses fidèles à Ouagadougou et ailleurs en seulement six éditions. Avec des invités de marque, le festival connaitra surement cette année encore l’engouement des autres années. On compte parmi les invités, la journaliste camerounaise Henriette Ekwè, une femme connue pour son combat pour la démocratie et la liberté dans son pays, et tout récemment récipiendaire du prix du courage féminin décerné par le Département d’Etat américain. La marraine de cette édition partagera l’intérêt de nombreux festivaliers avec d’autres grandes notoriétés du monde des médias comme le Sénégalais Latif Coulibaly, le journaliste et écrivain ivoirien Venance Konan, et des vedettes engagées de la musique comme le Sénégalais Didier Awadi, l’Ivoirien Bili Bili et Smockey du Burkina Faso. On peut dire que pour une édition qui coincide avec une situation nationale de crise, l’organisation a tenu un grand pari.

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« Nouveaux médias et démocratie en Afrique ». C’est sous ce thème que le festival entend aborder l’actualité du continent en matière de droits humains, de démocratie et de liberté d’expression et se placer en phase avec cette réalité du continent. Pour le président de Semfilm, le contexte africain actuel justifie le choix de ce thème et invite à s’interroger sur  la contribution des nouveaux médias à l’encrage de la démocratie sur le continent. Comme on peut déjà le sentir, le printemps arabe va répandre son parfum de jasmin sur tout le festival, et sera d’une grande contribution aux débats. Saluant l’initiative du festival, l’ambassadrice du Royaume de Danemark, Birgitte Nygaard Markussen a rappelé dans son mot d’ouverture que la liberté d’expression, les droits humains et la démocratie sont essentiels pour le développement.

Le président de Semfilms, Luc Damiba, lors de son allocution

Cinq jours durant, un programme varié et riche sera offert aux milliers de festivaliers, programme qui conjugue projection de films, débats, expositions et musiques, dans plusieurs endroits de la ville de Ouagadougou. C’est au cinéaste burkinabè St Pierre Yameogo qu’est revenu l’honneur de voir son dernier film « Bayiri » ouvrir la gamme des projections.


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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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