CCRP: Pas de consensus sur la révision de l’article 37
Les discussions des membres du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) se poursuivent à Ouagadougou. Les discussions ont porté hier lundi sur la délicate question de la révision de l’article 37 de la constitution.
Sans surprise, les discussions ce lundi des membres du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) sur la révision de l’article 37 de la constitution du Burkina ont buté sur un non consensus.
Pour les partisans de la révision de l’article 37, en l’occurrence les membres du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP), leur position tient en premier lieu, du fait que sa révision traduit la volonté de leur base qui s’est prononcée lors du dernier congrès du parti sur la question. Cette justification a été donnée par le député Naboho Kanidoua et l’ancien patron du MATD, Clément P. Sawadogo. Pour eux, le sujet étant politique, ils ne pouvaient qu’écouter leur base. De plus, la personnalisation du débat autour de la personne du Chef de l’Etat fait que les arguments de leurs adversaires ne volent pas haut, selon eux.
L’autre justification avancée par les partisans de la révision de l’article 37 porte sur la liberté du peuple à choisir ses dirigeants. Ainsi, pour le député Amadou Diemdioda Dicko de l’alliance des formations et partis de la mouvance présidentielle, il est envisageable que le peuple soit consulté par référendum sur la question.
Pour les partisans de la non révision de l’article 37, c’est là une opportunité de trancher définitivement la question et de répondre favorablement aux aspirations du peuple à la lueur de la crise sociale qui a secoué le pays il ya peu longtemps. Pour Maxime Kaboré, candidat indépendant au dernier scrutin présidentiel, limiter les mandats c’est permettre l’alternance à la tête de l’Etat. Le Collectif « devenons citoyens », pour sa part, justifie la non révision de l’article 37 par le fait que la limitation des mandats est une exigence du peuple aujourd’hui.
En attendant que la question soit transférée aux prochaines assises nationales, la disposition constitutionnelle qui limite le nombre des mandats présidentiels à deux, reste maintenue en l’état.
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il est temps pour lui de partir pour une vrai alternance au faso il faut donne la chance au autre de gere le pays nous avons ete les fervent partisents de blaise mais plus de 20 ans a la tete d un pays je crois qu on a beaucoup fait il ya des competance qui peuvent faire plus alors quil accepte de partir dans l honneur et la tranquilite voici le cas de BAN ALI . KADHAFY . MOUBARAK quil en tire les lecon sil veut sortir par la petite porte