L’autre Burkina/PRS nullement suspendu
Le docteur Alain Zoubga, président de l’autre Burkina/PSR, s’insurge contre les services techniques du Ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) après la publication de la liste de partis et formations politiques suspendus par un arrêté dudit ministère. Il relève qu’il n’est pas le Alain Zoubga dont le parti (PPS) a été suspendu.
Depuis quelques jours et suite à la publication d’une liste de partis et formations politiques suspendus par arrêté du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), le siège de L’AUTRE Burkina/PSR ainsi que des responsables de notre parti reçoivent chaque jour des appels téléphoniques de nombreuses personnes, les unes pour avoir des informations plus précises, les autres pour savoir quelles sont les conséquences éventuelles de cette décision sur la vie du parti dont le président porte le même nom que celui du PPS suspendu.
Aussi, le Comité exécutif national du parti, après avoir examiné la situation ainsi créée porte à la connaissance de l’opinion publique, des membres et sympathisants de L’AUTRE Burkina/PSR que notre parti n’est aucunement concerné par cette décision de suspension.
L’autre Burkina/PRS nullement suspendu
En analysant plus en profondeur le contenu de l’arrêté ministériel, la direction nationale du parti relève l’incohérence et le manque de fiabilité des informations diffusées, concernant le PPS. Ainsi, il apparaît que même portant le même nom que le président du parti suspendu, le Président de L’AUTRE Burkina/PSR ne peut objectivement être considéré comme étant le Président du parti suspendu et ce, pour les raisons suivantes : Entre 1990 et 1997 il a dirigé un parti politique officiellement reconnu dénommé PPS, mais il s’agissait du «Parti pour le progrès social» (PPS) et non le «Parti pour le progrès et le socialisme» et il avait le titre de Secrétaire général national et non celui de Président comme c’est le cas du PPS suspendu. Ce parti, lors d’un congrès d’unité, a fusionné avec 04 autres partis pour constituer le POP, nouveau qui par la suite est devenu PDP/PS. A cette occasion les actes du congrès d’unité ont été transmis aux services du MATDS.
En 2004, période de délivrance du récépissé du PPS suspendu, il assumait les responsabilités de Secrétaire national aux relations internationales du POP et à aucun moment il n’a soumis un dossier de demande de récépissé au MATDS. Et aujourd’hui, premier responsable de L’AUTRE Burkina/PSR ayant le récépissé N° 2012 /000212/MATDS/SG/DGPLPAP/DAPCE du 17 février 2012 et reconnu comme tel dans les services du MATDS, il ne peut donc être bénéficiaire d’un autre récépissé de parti.
En se référant aux contacts indiqués, la permanence de notre siège constate qu’il n’y a aucun répondant du nom de Zoubga Alain au numéro 50 36 10 60 et la boîte postale 130 est inconnue. Qui est donc vraiment le Président du parti suspendu ?
Au regard de tout ce qui précède, notre parti considère que les services techniques du ministère ont surtout privilégié la collecte de données secondaires à travers ses propres archives dont la qualité est souvent contestée.
La collecte de données primaires auprès des acteurs impliqués, et qui sont en activité, aurait pu davantage contribuer à minimiser les biais éventuels et produire des informations de bien meilleure qualité.
C’est pour toutes ces raisons que la direction du parti a transmis une lettre à monsieur le ministre chargé des Libertés publiques afin d’obtenir plus de précisions et de clarté sur le cas du PPS suspendu et qui de toute évidence pourrait porter préjudice à L’AUTRE Burkina/PSR.
Abordant l’organisation prochaine des élections couplées de 2012, le parti invite ses militants à s’investir fortement dans le travail de mobilisation à travers le renforcement des structures du parti et la mise en place des comités de campagne. Par ailleurs, le parti se félicite de la qualité du travail de la CENI, l’exhorte à poursuivre son travail dans la transparence, l’équité et courage pour permettre à toutes les forces politiques du pays de jouer leur partition et créer les conditions d’une grande participation des populations à ces scrutins. Notre peuple lui en saura gré.
Mali, la CEDEAO doit rectifier le tir
Concernant le Mali voisin, le parti considère qu’à moins d’un changement, la démarche de la CEDEAO n’est pas appropriée, car elle est très ambiguë et la réalité du pouvoir est détenue par la junte. Par ailleurs, en dépit des déclarations officielles, la CEDEAO est impuissance face aux velléités de partition du pays et aucune solution juste à cette crise devenue sous-régionale voire régionale n’est possible dans les conditions actuelles. Alors il temps de passer de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples.
S’agissant de la situation dans le monde, le CEN du parti a salué la victoire historique des camarades de la Gauche française, plusieurs années après celle de MITTERAND en 1981. Notre satisfaction est d’autant plus grande et justifiée que cette élection a vu la victoire du slogan de campagne du Président HOLLANDE, «Le Changement, C’EST MAINTENANT», le mot d’ordre de combat que le parti a adopté depuis sa création en 2007. L’AUTRE Burkina espère enfin, la fin de la France-Afrique pour bientôt!
LE CHANGEMENT, C’EST MAINTENANT!
Ouagadougou, le 11 mai 2012
Dr Alain Dominique Zoubga
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