Éducation et TIC: formation pour les formateurs aux logiciels libres pour l’édition scolaire

publicite

La suite après cette publicité

L’édition de manuels scolaires en Afrique est confrontée à de nombreuses contraintes dans l’utilisation des logiciels propriétaires de création graphique et éditoriale. Les logiciels libres offrent alors une opportunité pour les maquettistes africains de s’autonomiser et de faire évoluer leur production. Encore faut-il qu’ils les connaissent. Pour lever cet obstacle, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a organisé une formation de dix formateurs, close ce 27 juillet 2012, sous les yeux du Secrétaire général de Commission nationale pour la Francophonie  du Burkina Faso, Jean-Baptiste Kambiré. 

« Le problème le plus sérieux à la PAO (Mise en page assistée par ordinateur) c’est l’acquisition des logiciels qui coûtent excessivement cher », explique Désiré Yaméogo, imprimeur à l’imprimerie de l’Avenir et participant  à la formation des formateurs sur les logiciels libres d’édition de manuels scolaires. Il parle là des logiciels propriétaires de création graphique et éditoriale. Ces logiciels sont également d’une exploitation limitée et il est impossible de contribuer à leur amélioration, ajoute Christian Ambaud, responsable du projet culture numérique de l’OIF.

Les logiciels libres, solution adaptée et pérenne

Pourtant, la production de manuels scolaires, tant sur support papier qu’électronique, par les Africains pour les Africains est un défi pour les gouvernements du continent afin de donner un enseignement adéquat et adapté aux scolaires. Pour le relever s’offrent les logiciels libres d’édition numérique d’ouvrages et de documents tant sur support papier qu’électronique (conçus pour être lus sur téléphones mobiles, tablettes numériques, etc.). « Les logiciels libres de la chaîne graphique, notamment de mise en page, peuvent constituer une réponse adaptée et pérenne à l’édition de manuels scolaires en Afrique sur support papier et électronique », a en effet déclaré Christian Ambaud.

Mais encore faut-il que les professionnels africains les connaissent. Voilà pourquoi l’OIF a organisé une session de formation des formateurs, du 23 au 27 juillet 2012 à Ouagadougou, au profit de dix professionnels du Burkina, du Mali, du Niger et du Sénégal. Ils ont été sensibilisés sur les opportunités de l’édition numérique et initiés aux logiciels libres. Ces connaissances acquises seront transmises à d’autres professionnels, une fois les formés de retour chez eux.  Sans doute, elles réduiront considérablement les difficultés auxquelles étaient confrontés les maquettistes africains. De l’avis de Désiré Yaméogo, l’appropriation de ces logiciels les amènera « à progresser énormément dans [leur] métier et à réduire davantage les coûts facturés aux clients ».

Pour rappel, cette session de formation est un prolongement de la formation régionale qui a eu lieu en décembre 2011 à Dakar au Sénégal et s’inscrit dans la chaîne des actions réalisées par l’OIF depuis 2010 afin de renforcer les capacités numériques des maquettistes africains.

Dieudonné Lankoandé

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Dieudonné LANKOANDE

M. Lankoandé est passionné de web2.0 et de stratégies marketing (Marketing/web & Community Management) propre au secteur on line, domaine dans lequel il a plusieurs années d’expériences.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page