SNAC 2013 : Délices, délices, délices !
Du régal, rien que du régal ! C’est le moins que l’on puisse dire en franchissant les portes du « village des délices » dans la cour spacieuse du palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané où s’est tenue la 2e édition de la Semaine nationale des Arts culinaires (SNAC) du 23 au 27 janvier 2013.
Diversité culinaire. Cette facette du Burkina Faso, pourtant reconnu pour sa diversité culturelle, n’est pas encore perçue, ni par les « Hommes intègres », encore moins par les étrangers. Afin de promouvoir et de valoriser les mets locaux dans sa diversité, l’idée de la SNAC est née.
L’édition de 2013, la deuxième, a été, pour les initiateurs, celle d’une prise en compte réelle des mets locaux dans l’alimentation des Burkinabè. En effet, dans le menu des hôtels et restaurants de la place et lors des ateliers, séminaires et dîners gala seront inscrits en lettre d’or des mets primés à la SNAC 2013. Entre autres, en boisson, « Punch du bissa » ; en dessert, « Crème glacée de Taama (karité) » et « Farendole de gâteau de patate à la crème de bissap » ; en entrée, « La salade major de Taro » et en plat de résistance, « Boséboala aux céréales mixtes », « La tarte salée aux feuilles de boualbouala » et « Le gonré surprise ».
Rien que du délice donc! Et oui, dans nos assiettes seront servis ces « yam yam » (délices) pour le bien manger mieux vivre. Les lampions se sont atteints sur la deuxième édition dans la nuit du 27 janvier en présence du ministre de la Promotion de la Femme et du Genre, Nestorine Sangaré, qui a réaffirmé la volonté de son département en partenariat avec d’autres ministères et structures privées comme publiques, d’œuvrer pour une prise en compte réelle des mets locaux.
En attendant, les meilleurs mets ont été primés et 12 spatules d’or, de bronze et d’argent ont été décernés aux » meilleurs des meilleurs « . Rendez-vous a donc été donné au dernier week-end du mois de janvier de l’année prochaine, 2014, pour une autre aventure avec la SNAC. Ce, afin de » contribuer à créer des emplois au Burkina Faso et à améliorer l’état nutritionnel des populations « , selon les propos du président du comité d’organisation, Alexis Loyé.
Aux festivaliers qui viendront pour le FESPACO, de la « bouffe » made in Burkina, vous en aurez dans les hôtels et restaurants de la capitale du cinéma africain, Ouagadougou.
Wendyida Germaine KERE
pour Burkina24
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