Somalie: une conférence internationale à Londres pour la reconstruction du pays

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Une conférence internationale co-présidée par le Premier ministre britannique David Cameron et le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud s’est ouverte ce mardi à Londres pour apporter un soutien international à la reconstruction de la Somalie.

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Plus de 50 pays et organisations internationales participent à cette conférence qui se penche sur l’avenir du pays à travers entre autres sur la construction des forces de sécurité, le développement d’une justice et d’une police.

Inculpé par la Cour pénale internationale, le nouveau président du Kenya participe à la Conférence de Londres. Cette première visite de Uhuru Kenyatta en Europe alimente une polémique, en raison des poursuites pénales pour son rôle présumé dans les violences électorales de 2007-08 au Kenya.

La Somalie, pays de la Corne de l’Afrique est dévastée par 20 de guerre et continue d’être le terrain d’attentats.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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Un commentaire

  1. L'organisation d'une conf?rence internationale sur la Somalie ? Londres montre d'abord un certain activisme de la diplomatique britannique sur la question somalienne par rapport ? d'autres pays occidentaux comme l'ex puissance colonie l'Italie ou la France, qui ont des int?r?ts ?conomiques et strat?giques dans la Corne de l'Afrique.
    A ma connaissance, le Royaume Uni est des rares de l'Europe ? avoir ouvert une ambassade ? Mogadiscio. L'Union Europ?enne a aussi sa repr?sentation diplomatique. Et David Hague comme Catherina Ashton se sont rendus dans la capitale somalienne. Alors dans le m?me temps, les Etats-Unis, qui ont dans les ann?es 1970-1990 ont soutenu les dictateurs militaires ?thiopien et somalien, se montrent reserv?s, ce pays se limite ? cambattre les terroristes en recourrant les Drones. Mais ce sont des appareils qui tuent des civils, des innocents.
    Alors l'organisation d'une conf?rence internationale dans une capitale d'une puissance moyenn et membre permanent du Conseil de S?curit? sst-ce le signe d'un changement de la diplomatie occidentale envers ce pays? Quelle intention poursuit le Premier ministre britannique? Est-ce une mani?re de r?cup?rer les r?sultats positifs de lIGAD, de l'Union Africaine ? travers les op?rations de l'MISOM. Ce sont des pays comme le Burundi et 'Ouganda qui ont pay? cher dans la stabilisation relative de la Somalie ces derni?res ann?es.
    Une conf?rence internationale est une rencontre entre Chefs d'Etat, de Gouvernements et d'Organisations Internatioanles. ?a ressemble ? une messe sui generis d'acteurs inefficaces dans les r?solution des conflits arm?s. Et pour comme d'habitude on parle d'argent, th?oriquement pour soutenir un gouvernement, qui peine ? maintenir la s?curit? dans le peu d'espace qu'il contr?le avec l'appui des forces de l'Amisom.
    Que peut apporter les millions de dollars, qui restent des promesses qui ne seront accomplies?
    Mais quand on parle de la Somalie, on pense encore ? l'union des ex colonies britannique (Somaliland) et la Somalienne italienne (Centre et Sud). Or depuis 1991, le Nord, le Somaliland s'est largement autonomis? par rapport au respect de la Somalie. Ses dirigeants ?lus n'ont jamais particip? ? une conf?rence de r?conciliation. Et les dirigeants des pays de l'IGAD comme Djibouti, l'Ethiopie et le Kenya ont mis? leurs efforts sur la r?gion o? ont lieu les affrontements entre un gouvernement tr?s fragile et les forces rebelles clanistes et islamistes.
    Aussi la pr?sence ? cette conf?rence de personnalit?s ?thiopiennes et keniannes cr?e le doute sur les int?r?ts strat?giques qu'elles poursuivent ? travers les invations militaires depuis les derni?res ann?es.
    Mais la question est de savoir si la volont? l'emportera sur l'd?alisme ou la fa?ade exhib?e par les organisateurs britanniquo-somaliens.
    Le temps nous dira si cette conf?rence apportera un avenir diff?rent pour le peuple somalien, c'est-?-dire la s?curit? que tout peuple n?cessite pour son d?veloppement.
    Mohamed Abdillahi Bahdon

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