Ciné Droit Libre: une semaine pour « oser aborder les questions qui fâchent »
La 9ème édition du festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression s’est ouverte officiellement ce dimanche soir à l’Institut français, sous le signe de l’audace. Pour annoncer les couleurs, il n’y avait pas mieux que le film censuré du camerounais Jean Pierre Bekolo qui trouve son écran à ce festival, rappelant ainsi pourquoi ce festival est né.
Une semaine de débats et d’interrogations autour de sujets sur l’Afrique, le tout sous le prétexte de films sur les droits humains et la liberté d’expression. « Ciné droit libre est devenu une école de vie; en une semaine nous apprenons beaucoup sur notre pays, sur l’Afrique et sur le monde« , à lancé à l’ouverture le président de l’Association Semfilms, organisateur du festival.
Pour cette édition, le thème du festival plonge au cœur d’une Afrique devenue « un enjeu crucial ». Entre Indépendance, Exploitation, Alternance, Émergence, Conflit, Révolution, « Où va l’Afrique? ». Et pour le clap de début de ce festival qui tient lieu d’une sorte d’agora, le film censuré du réalisateur camerounais Jean Pierre Bekolo, « Le Président » a annoncé les couleurs; celles de l’audace et de la liberté d’expression.
Aussi bien à l’écran que sur le plateau de débat animé pour l’ouverture par Zéphirin Diabré et Luc Marius Ibriga, les questions qui fâchent, comme celle des longs règnes, l’alternance ou encore les « disparitions » de certains présidents, sont abordées. Pour avoir poser cette question qui fâche, « Ou va le Cameroun de Paul Biya? » le film « Le Président » ne peux pas être projeté au Cameroun. Mais pour Luc Damiba, président de l’Association Semfilms, « les formes de censures exercées aujourd’hui sur toute forme d’expression sont vaines ». Pour preuve, depuis maintenant 9 ans, les films censurés ont leur espace de projection au festival ciné droit libre devant un grand public.
A cette édition, on compte des invités internationaux de marque dont notamment les rappeurs sénégalais du groupe Keur Gui, leaders du Mouvement Y’en a Marre, le Congolais Lascony, le réalisateur français Samir Benchick ou encore l’écrivain malien Doumbi Fakoly. Quelques absents de taille, comme Tiken Jah Fakoly, mais qui n’empêcheront pas au festival de tenir ses promesses.
Principale innovation à cette édition, le village du festival, un espace d’animation mais surtout qui sert de studio ouvert pour Sam’K le Jah, autre » victime » de la censure que l’on peut écouter sur Radio Burkina 24 tout le long du festival et partout dans le monde.
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vr?ment ce sont ces types de rencontres qui nous ferra prendre conscience de notre devenir
belle rencontre, id?ale sera d'?tre libre de penser et dire publiquement ce qui fache. que la vision de ces rencontre soit pour tous une mani?re de dire que nous devrons et sommes libre de nous exprimer et fait savoir notre m?contentement face aux tares de nos gouvernants qui refuse d'entendre notre mepris. sortons de l?, sortons des 4 murs et crions hauts forts de notre libre expression. tous mes voeux de reussite pour cette rencontre.