Diffamation par voie de presse: L’OBM veut prévenir en formant les journalistes
L’Observatoire burkinabè des médias (OBM) a initié ce 15 janvier 2014 à Ouagadougou, un atelier de formation au profit des hommes de médias sur l’éthique et la déontologie dans les médias. La formation a été assurée par le Dr Victor Sanou.
L’actualité récente de la presse a sans doute été pour beaucoup dans le choix du thème de la formation dont ont bénéficié des journalistes Burkinabè venus de différentes régions. Pour le président de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM), Jean Baptiste Ilboudo, « la création tous azimuts de nouveaux titres de journaux, de radios de proximité et de stations de télévision a provoqué un surpeuplement du paysage médiatique ». Beaucoup d’hommes et de femmes de médias n’ont pas toujours bénéficié de la formation et des rudiments nécessaires pour exercer au mieux le métier.
Le secrétaire général du ministère de la communication, Adama Barro a embouché la même trompette pour dire que l’actualité de l’année 2014 sera suffisamment fournie et les couleurs sont déjà annoncées. Il importe que les journalistes prennent la mesure de la situation en produisant dans la qualité. Pour atteindre ses objectifs, la formation devra jouer un rôle déterminant.
Ce sont autant de raison qui ont plaidé pour le choix du thème sur « l’éthique et la déontologie » avec un accent sur la diffamation. Au total, quatre thèmes qui ont été développés par le Dr Victor Sanou et qui ont permis de revenir sur les définitions des notions de diffamation, de vie privée. Les obstacles sont nombreux et le journaliste devrait faire en sorte d’être irréprochables dans le traitement de l’information pour éviter les délits.
Pas aussi aisé, le métier
Le journalisme est un métier difficile contrairement à ce que beaucoup pourrait penser. Selon le formateur, les cas susceptibles de diffamation sont légion au Burkina mais la tendance devra s’inverser et cela ne sera possible que si le journaliste lui-même y mette du sien. La diffamation proprement dite est le fait pour quiconque d’alléguer ou d’imputer un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommé, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés. Dans te telles conditions, le journaliste n’aura que pour sa défense, l’exception de vérité et la bonne. Mais l’exception de vérité s’avère très souvent inopérante car, difficile.
Les autres thèmes de la formation, « diffamation et vie privée : quelle attitude devant la frontière difficilement identifiable entre vie privée et vie publique de certaines personnes », « la protection de la vie privée et la liberté de presse », « les droits et devoirs du photojournaliste et des cameraman/camerawoman » ont ensuite été développés. Les exposés du Dr Victor Sanou ont été suivis de débats entre les participants d’une part et entre les participants et le conférencier d’autre part.
Lorraine KALMOGHO (Collaboratrice)
Pour Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
n’alterez pas les avanc?s que le gouvernement a acquis en matiere de libert? de presse, soyez impartiels ojectifs journalistes.
belle demarche! plus de professionnalit? dans le travail des journalistes et stop les calomnies!