Union Africaine : Ouagadougou abritera bientôt un Sommet extraordinaire sur l’emploi et l’éradication de la pauvreté
Ouagadougou abritera, en septembre 2014, un Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur « l’évaluation de la déclaration et du plan d’action de Ouagadougou 2004 sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté ». Le Conseil exécutif de l’Union africaine, qui vient de clore ses travaux le 27 janvier dernier, y a marqué son accord. Dans le cadre des préparatifs de cette rencontre au sommet, le Ministre en charge du travail a eu, en marge des travaux de la 22èmeConférence de l’Union Africaine, des rencontres avec le Directeur régional par intérim du Bureau International du Travail et le Commissaire aux affaires Sociales de l’Union Africaine.
Les 8 et 9 septembre 2004, le Burkina Faso avait abrité un Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté en Afrique sous le thème « stratégies pour la création et la promotion de l’emploi et le développement durable ». Cette rencontre au sommet, dont l’objectif principal était de réaffirmer l’engagement des Chefs d’Etat à placer l’emploi au cœur de la stratégie de lutte contre la pauvreté dans le contexte de la mondialisation, de l’intégration et des mutations technologiques, économiques, politiques et sociales, avait abouti à l’adoption de deux documents importants : une Déclaration et un Plan d’action pour la promotion de l’emploi et la réduction de la pauvreté.
Dix ans après cette rencontre, l’heure est au bilan de la mise en œuvre de la Déclaration et du Plan d’action de Ouagadougou et les Chefs d’Etat et de Gouvernement devraient se retrouver pour échanger sur la question. Le Sommet extraordinaire appelé Ouagadougou 2004 + 10 a pour but de faire le bilan des conclusions du Sommet de 2004 et surtout d’ouvrir des perspectives suivant l’agenda post 2015 des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations Unies et l’agenda 2063 de l’Union Africaine en cours d’élaboration.
En vue de réussir l’organisation pratique du Sommet mais aussi de permettre l’atteinte des objectifs poursuivis, le Burkina Faso a saisi l’occasion de la 22ème Conférence, pour entamer les échanges avec l’Union Africaine et le Bureau International du Travail.
Ainsi, le lundi 27 janvier, le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité sociale, M. Vincent Zakané, qui a en charge le dossier, a eu un entretien avec le Directeur régional par intérim du Bureau International du Travail (BIT), Monsieur Dan Cunniah.
D’entrée, le Ministre Zakané a sollicité l’accompagnement du BIT pour l’organisation de ce « grand Sommet » qui, dira-t-il, arrive dans un contexte où le sujet de l’emploi est au cœur des préoccupations et des politiques de Etats. L’emploi doit plus que jamais être placé au cœur des politiques communautaires en vue d’anticiper sur les attentes et de permettre à la jeunesse de participer au développement du continent.
Il a ensuite informé le Directeur régional du BIT des dispositions envisagées par le Burkina Faso pour réussir l’organisation technique et pratique de la rencontre.
M. Dan Cunniah, en réponse, s’est réjoui de ce que le Burkina Faso soit déjà à l’œuvre pour l’organisation du Sommet. Il a ensuite exprimé la disponibilité du BIT à accompagner le Burkina Faso et l’Union Africaine à relever le défi de l’organisation de cette rencontre. M. Dan reste également convaincu que l’emploi doit être au cœur des politiques de développement des Etats. L’objectif au BIT n’est d’ailleurs plus à la réduction de la pauvreté, mais à son éradication. D’où une nécessaire harmonisation des objectifs et des agendas aux niveaux régional et international.
Le Ministre Zakané et son interlocuteur ont ensuite échangé sur divers aspects à prendre en compte pour une mise en œuvre des conclusions qui sortiront du Sommet.
Avec la Commission de l’Union Africaine que le Ministre a rencontrée le 28 janvier, les échanges ont également porté sur l’organisation technique et pratique du Sommet extraordinaire. Avec le Commissaire aux Affaires sociales, Dr Mustapha Kaloko, il a été question de s’accorder sur la préparation du sommet, notamment, des aspects tels que : la date, le thème, les documents de travail, la feuille de route pour l’organisation pratique, les partenariats à mettre en œuvre, le protocole à conclure avec l’Union Africaine, ainsi que les dispositions à prendre en amont pour une mise en œuvre des résultats qui sortiront de ce Sommet.
Ces premières rencontres, très positives, marquent en réalité le premier contact et le point de départ de l’organisation conjointe du Sommet par le Burkina Faso, l’Union Africaine et le BIT. Le Burkina Faso, par cette approche, entend remplir pleinement son rôle dans la réussite de cette importante rencontre qu’il s’est engagé à abriter.
DCPM MAECR
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !