La transition constitutionnelle : réalité politico-juridique ou auberge espagnole ?
Le Burkina Faso est l’un des pays africain ou le thème de transition semble le plus en vogue. Il y en a pour la clouer au pilori comme pour la hisser sur le pavois. Comment a défaut d’en faire leur bonheur les Burkinabé pourraient-ils au moins s’en prévaloir pour émerger de la crise, sauvegarder la paix sociale voulue par tous, poursuivre le progrès économique national salué par les institutions internationales.
1) La transition une auberge espagnole et même une histoire de fous.
Pas toujours aisé de s’y retrouver tellement la passion semble avoir embuée toute possibilité d’appréciation objective du sujet. Pour les uns en effet, la transition n’est qu’un mot soutenu pour traduire le » lenga » le « rabiot « , autrement dit le supplément de temps (en l’espèce 2 ans), qu’aurait demandé Blaise COMPAORE, via la défunte médiation du Président Jean Baptiste OUEDRAOGO, pour renoncer aux joies et délices du pouvoir dans les conditions les moins traumatisantes pour lui. Comment peut-on- comme ça, par consensus, marcher sur la constitution et prolonger en lieu et place, du peuple souverain un mandat présidentiel ? Comme si la violation consensuelle de la Constitution avait valeur de norme supra-constitutionnelle. Non et non scandent les pourfendeurs de la transition apaisée. La seule transition, (de surcroît constitutionnelle), qui vaille, est celle qui ne participe pas de ce pataquès ; c’est celle prévue dans la Constitution notamment aux articles « .37,38,39, 43, et autres y relatifs. La transition pour eux, a d’ailleurs déjà commencé et doit prendre fin dans 21 mois. C’est le temps en décompte sonné qui reste à Blaise COMPAORE pour faire ses malles, point barre! Pas de transition qui dépasse 2015. Si après ce terme, le renouvellement de l’organe exécutif suprême n’intervient pas, c’est le vide juridique, l’absence de base légale du pouvoir et bonjour la chienlit. Dans la presse, les articles et commentaires illustratifs de cette vision des choses ne se comptent plus. Les burkinabé prompt à s’enrôler avec ferveur dans des querelles dont ils ne maîtrisent pas toujours les bases et chausses trappes, s’engouffrent sans réserve ni suspicion dans le contentieux de la transition, et vogue la galère.
Mais il n’existe pas que cette seule façon de voir les choses, de comprendre la transition. Loin de là.La transition a d’autres acceptions.
2) La transition constitutionnelle voie normale et usitée de mutation constitutionnelle.
Pour d’autres effectivement, la transition qui vient du latin transitio, et qui veut dire d’abord « passage », traduit des préoccupations moins cabalistiques. Pour ces derniers, la transition constitutionnelle se présente comme le passage d’un texte constitutionnel à un autre. (Elle concerne alors très exactement le moment qui va du choix de modifier ou de changer la loi fondamentale à la promulgation de la nouvelle loi). Là, nous abordons la question sous l’angle politico-technico-juridique. Prélot, Pfersmann sont des concepteurs et doctrinaires émérites de ce Droit constitutionnel transitoire.
Pour Christophe CHABROT (Maître de conférences de Droit public, Université de Lyon 2, Faculté des sciences juridiques), par exemple, la transition constitutionnelle est comme un droit en mouvement. Elle tire sa source de faits, de crises sociales et politiques, de régimes constitutionnels qui, (ne prévoyant pas par nature leur faillibilité), doivent face à des crises, à des ruptures de consensus institutionnel, accepter des compromis entre «le temps » et « la constitution » : « la transition produite par les faits amène néanmoins le Droit ». Il est essentiel de s’approprier cette vérité pour comprendre que la transition peut être décrochée du temps constitutionnel. Elle peut dépasser les 21 mois qui nous séparent de l’Election présidentielle de 2015. La situation politique, sociale et économique du moment peut créer des distorsions (non anticipées), entre la réalité et la Constitution. Le déclenchement de la transition constitutionnelle mettant fin à une situation antérieure, va créer de nouvelles institutions, voir même un nouveau texte fondateur : ça peut durer 6 mois, 1 an ou 2 ans comme en Tunisie.
On voit ici que la transition ce n’est ni du trompe-couillons ni une banale réalité ensachée dans le seul moment constitutionnel : c’est un phénomène politique, technique et juridique qui a marqué, et marque encore la vie des Etats. Le néo -constitutionnalisme en marche depuis les années 1990 atteste, avec notamment les conférences nationales, de la contribution remarquable de l’Afrique à l’élaboration de nouveaux cadres de rédaction des constitutions.
3) la transition option pour la sortie de crise au Burkina Faso ?
Avant que le Président Jean Baptiste OUEDRAOGO ne s’en fasse le défendeur, cette façon d’appréhender la transition a été très tôt défendue par l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD)..Au cours d’une conférence de presse, l’UNDD a déclaré souhaiter une transition apaisée (Afriquinfos 28/07/2011). Pendant les tournées d’explications du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP),le parti n ‘a eu de cesse de parler de transition apaisée pour souhaiter éventuellement un gel, ou un dépassement du temps constitutionnel afin de créer un nouvel ordre juridique, qui permette à Blaise COMPAORE de remettre de l’ordre dans les institutions et la Gouvernance (locale et nationale), avant de passer le témoin.
Une telle anticipation institutionnelle ayant au surplus le souci de ménager des conditions sécurisées non humiliantes de départ au Chef de l’Etat et de son Administration, achèvera d’en assurer le caractère apaisé, maîtrisé.
La crise que nous vivons traduit une fêlure grave dans notre édifice institutionnel. Une perte de confiance, de soumission à notre contrat social. Des burkinabé en nombre appréciable ne veulent pas (contrairement à d’autres tout aussi importants), que certaines dispositions de la Constitution soient appliquées. (Sénat, révision de l’Article 37, recours au Référendum). Par l’ampleur de l’expression du refus, par la durée et l’extension spatiale de la contestation, il y a manifestement crise institutionnelle grave. Il y a, au sens de l ‘Article 59, en raison d’un faisceau de risques (terrorisme, paralysie de l’Etat, chute de la croissance économique, etc), somme toute des menaces graves sur les institutions, l’indépendance de la nation, l’intégrité du territoire, l’exécution des engagements de l’Etat, etc. L’échec de la médiation du Président Jean Baptiste OUEDRAOGO, engage d’autant plus le pouvoir à sortir de l’engrenage que les moyens politiques, techniques et juridiques ne manquent pas à cet effet. La transition constitutionnelle qui repose sur l’affirmation de la supériorité du peuple en démocratie, sera l’expression d’un sursaut républicain et patriotique. Car pour reprendre l’Ecclésiaste (3.1-15), il est un temps pour tout : un temps pour palabrer et un temps pour décider.
4) Modus operandi de la transition constitutionnelle
Une fois encore, il n’est donc pas juste de pasticher la transition constitutionnelle ou d’en véhiculer une image réductrice en la cantonnant au seul mécanisme de transfert du pouvoir prévu par la Constitution .
La transition constitutionnelle une fois de plus, est justement la manifestation d’une césure entre deux ordres juridiques (celui du consensus sur la constitution, et celui de la perte de confiance en cette constitution). La transition constitutionnelle, l’histoire en porte témoignage, a fait ses preuves dans nombre de pays : France, Japon, Espagne, Portugal, Grèce, Afghanistan, Irak,l’Afrique du Sud, etc. Elle peut intervenir violemment (en France 1793, 1848, en Centrafrique en Mars 2013), mais elle peut aussi être portée par une évolution interne (en France 1799,1802).
Blaise COMPAORE devrait situer ses interventions à venir dans ce dernier cadre pacifique et en conséquence:
– Convaincre que sa volonté n’est pas de se statufier au pouvoir par des artifices, mais de léguer à la postérité un contrat social reformé ou réécrit qui tienne compte de certaines évolutions sociétales et de l’émergence dans la vie des Etats démocratiques de nouveaux droits.
– Demander au peuple par voie référendaire une transition constitutionnelle plutôt qu’un questionnement abrupte sur le Oui ou Non à la révision de l’Article. 37;
– Donner un contenu à la transition qui devrait viser des aménagements ou même une réécriture de la Constitution ;
– Travailler dans le sens d’un renforcement du régime parlementaire ;
– Proposer une petite Constitution fixant les modalités de production de la Constitution (révisée ou réécrite), et contenant les limites à apporter à la période transitoire. Celle-ci serait adoptée à l’occasion d’un Référendum à double questionnement.
Sur la transition constitutionnelle sur la gestion de ladite période, la France nous en a donné un exemple en 1946 : par ordonnance le gouvernement avait organisé un référendum sur la base d’une double question.
1) voulez-vous que l’assemblée nationale, élue ce jour soit constituante ?
2) si le corps électoral a répondu oui à la première question, approuvez-vous que les pouvoirs publics soient, jusqu’à la mise en vigueur de la nouvelle constitution, organisés conformément au projet ci-contre ?
Ce dit projet était en fait une petite constitution intérimaire pour la gestion de la période transitoire. Il a permis à la France, de passer de la 3eme a la 4eme République. Pour mémoire, depuis la chute de Bozizé en RCA, une petite constitution a été adoptée pour canaliser la Transition constitutionnelle dans ce pays.
5-Ultimes recommandations
La phase de réaménagement ou de réécriture de la constitution chez nous doit assurer un travail dans la sérénité, la confidentialité sous le contrôle du Gouvernement, demandeur et exécuteur de la transition. Un petit comité de rédaction pourrait se charger de la confection du texte constitutionnel. (la France a plusieurs fois procédé de la sorte en 1799, 1958 et à 24 reprises notamment de 1960 à 2008 pour saVe République. Au Burkina Faso ce fut le cas avec la plus part des constitutions).
En l’absence de l’effectivité de la seconde chambre, la transition constitutionnelle doit être légitimée soit par l’Assemblée Nationale soit par le Peuple.
Pour mener à bien tout le travail législatif exigé par la circonstance, il pourrait être nécessaire, préalablement au travail constitutionnel à proprement parler, d’en préparer le terrain en recourant à l’Article 59 de notre loi fondamentale. (Les pleins pouvoirs seraient donnés au Président du Faso pour prendre les mesures d’urgence commandées par la crise). A défaut de la classique habilitation parlementaire (hors situation exceptionnelle), pour agir par ordonnances, cette procédure (instituant une dictature temporaire) pourrait, en effet, faire l’affaire. Dans la foulée, le Chef de l’état gagnerait à s’engager solennellement à la mise en œuvre de trois plans d’accompagnement:
Le premier relatif à la modernisation de l’armée
Le second axé sur le renforcement de la Gouvernance judiciaire;
Le troisième centré sur la réduction de la pauvreté par un programme d’investissement orienté sur les régions avec pour objectif la création d’emplois au profit des femmes et des jeunes. Ce sera l’occasion de matérialiser des engagements sur la généralisation des plates-formes multifonctionnelles, de promouvoir la création d’une Banque des femmes et d’une banque des jeunes et de se pencher (même à titre expérimental) sur le salaire universel, tel qu’il est pratiqué par certains Etats en pointe dans le domaine de la redistribution sociale.
Par ce canal nous cesserions d’attendre, comme Sœur Anne, cette transition apaisée qui se laisse désirée pour rentrer de pleins pieds dans la transition constitutionnelle.
Le dialogue, la négociation, ne dispensent pas, au besoin de l’assumation, par l’Etat de ses droits constitutionnels, de ses prérogatives régaliennes pour éviter l’affaissement total de ses fondements déjà fortement ébranlés. Sinon le Président du Faso manquerait aux commandements de l’Article 36 qui l’oblige de veiller « au respect de la Constitution », qui fait de lui le « garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l’État, du respect des accords et des traités ». Voilà la ligne d’horizon au bout de laquelle nous attend la sortie de crise, la renaissance de l’espérance par la pacification nationale.
Maintenant à Blaise COMPAORE dont nombre de milieux critiquent l’hermétisme et le flegme politique exacerbé d’émerger de sa plongée contemplative et de monter personnellement au filet. Il démentirait non seulement les ragots qui font de lui, devant son inertie politique, le maitre d’œuvre de la nouvelle opposition, mais il réarmerait moralement – et c’est le plus important – les burkinabé ô combien nombreux qui ne sont pas prêts à succomber aux sirènes de la violence libérée, à cautionner les protestations hors-constitution qui pourraient entrainer l’apoplexie de l’appareil de l’Etat.
Ouagadougou, le 20 Mars 2014
Me Hermann YAMEOGO
Président du Haut-Conseil de l’UNDD
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Blabla politicien juste pour nous dire d'accorder lenga au President Blaise, non ca ne marche pas ainsi. Il y a un tout pour tout , il a regne pendant 30 ans il a largement eu le temps de menager son depart. Pourquoi qu'il doit a attendre a la veille de la fin pour se preparer a partir? Maitre YamHer prenez vous le peuple pour des ignorants? Blaise degage en 2015 c'est tout.
C'est triste de savoir qu'apr?s 2 mandats constitutionnels et plus qu'on pense accorder un lenga (transition apais?e) ? quelqu'un qui n'a jamais pr?vu de partir. Encore que s'il avait dans son agenda et dans son attitude prouv? qu'? la fin de son dernier mandat il serait parti, le peuple pourrait en cas de crises graves dans les derniers moments de son mandat lui accorder un lenga. Les exemples que vous citez sont tr?s loin du cas du BF.
Belle tribune ma?tre mais vous l’avez vous-m?me soulign?,il y a crise de « confiance ».Nous ne croyons plus au pr?sident Compaor?.Rien de ce qu’il peut nous dire ne convaincra sur sa bonne foi.Fais un retour d?puis 87,quel engagement a t_il respect? dans toutes les crises que notre pays a rencontr?.On est fatigu?.2 ans de plus,c’est 2ans de compromissions,de mensonges,de pillages,de tripatouillages,de contrat avec le malin,qu’il s’en aille.Sans rancune.
la transition constitutionnelle est la bienvenue car elle permettra au pays de trouver une porte de sortie ? la crise politique.
MERCI beaucoup ma?tre pour cette lumi?re sur la constitution.l’opposition ?num?re jamais ces zones de connaissances pour un meilleur climat politique.il ne pense qu’au pouvoir
Merci Maitre! Pour une fois vous avez mis un contenu precis a ce que vous proposiez comme transition ou une nouvelle constituante. Cela commence a etre un peu plus concret et constitue pour moi une alternative credible pour eviter que le pays bascule dans la violence
Lionel Olivier Sankara c est a toi je me suis adress?!
crois tu qu il est d?testable plus que toi? j en crois moins que plus !parlons avec une ouverture d esprit cons?quent!!merci ma?tre d avoir soulign? cette parti de notre ordre constitutionnelle dans cet ?crit !!
Il n’y a pas de crise chez nous et Blaise part en 2015. Pas une quelconque transition point barre
Ce n’est que les assoiff?s du pouvoir qui s?ent?tent de ne rien comprendre dans ce pays. Pourtant tout est claire comme eau de roche. Blaise ne peut pas c?der le pouvoir dans un ?tat critique ou de le c?der ? des gars qui n’ont aucune notion de l??volution de la cit?, des gens qui ne sont m?me pas capable de ma?triser 100 personnes.
Ceux qui veulent toujours ?tre guid?s par Hermann YAMEOGO sont de v?ritable mouton. Comparez ce qu’il a dit 2005 au sujet de la candidature de BC et ce qu’il vient de dire.
nous ne sommes plus au temps du tampiisme et du bazaiisme.le faso n’est pas un royaume
Ma?tre, pourquoi en son temps votre PERE, le Pr?sident YAMEOGO a c?d? au soul?ve populaire et ? quitter au pouvoir.
A bon attendeur salut!
l’essentiel de la vie c’est n’est pas d??tre fort mais d??tre le meilleur.maitre tu es le meilleur.
maitre faut continuer de nous guide avec des id?es
laloi faux pas gater discussion des gens quand tu lis(si tu sais le faire) c est ou il est ecrit que blaise ne partira pas vous gate l esprit des foras ailleurs svp ici ce sont les idees et les argument quand t en a pas regardes/
belle analyse vous voyez maitreces gars la ont meprise les sages mediateurs qui avaient pourtant des option favorable et a l alternance et a la paix sociale il ne pas risque de vous suivre vu qu ils pensent que vous etes leur enemi en tout cassalif diallo l a dit en 2008 sur les antennes de la rtb
Belle analyse merci Med ici la que les soldats de foras du net n arrivent retenez que malgre tou vous dmeurez une reference politico intellectuelle du pays meprisez les insanites et autres empecheurs de tourner en rond vous donnez a vos comtemporains et aux generations a venir de veritables cours de science po
Voici une autre option de sortie de crise mon probleme c est qu il faut que blaise meme sache qu il doit laisser le pays bien…hermann toi tu te casses la tete est ce que blaise t a dit qu il veut la paix
Pourquoi passer vous tous votre temps a compter le temps qu’il reste a Blaise pour partir de Kosyame laisser les jeunes investir les lieux? Je vous le dit et je vous le r?p?te mes fr?res et s?urs nous devons arr?ter de nous cambrer sur des futilit?s car notre pr?occupation actuel ne doit pas ?tre Blaise mais l’apr?s et comment la jeunesse que Blaise va laisser a Kosyame va faire pour faire du Burkina Faso un pays d?velopp?. Vue que Blaise va le rendre ?mergent avant de partir
Merci camarades pour l’attention que vous m’avez accord
N’importe quoi!!! Blaise VA partir. Point a la ligne
Ma?tre, votre tribune est bien construite mais nous ne sommes pas ? la sortie d’une guerre ni d’une crise sociale incontr?l?e. La question est de savoir si effectivement la pseudo-crise n’est pas simplement l’oeuvre de notre Pr?sident lui-m?me. Deux ans suffisent largement pour une transition apais?e et tous vos exemples les plus longs comme la Tunisie n’ont pas exc?d? deux ans. Alors dites-nous o? est le probl?me pour que notre Pr?sident ne puisse pas transmettre le pouvoir ? date ?chue? Ne faites pas pleurer et le peuple et les admirateurs sinc?res du Pr?sident car il est entrain de rater sa sortie qui aurait d? ?tre des plus honorables; que c’est dommage pour nous burkinab? de vendanger ce capital que tous nous enviaient. Ma?tre apportez au Chef de l’Etat l’encens de la sagesse et de l’honneur de chef militaire. Merci
Ma?tre, votre tribune est bien construite mais nous ne sommes pas ? la sortie d’une guerre ni d’une crise sociale incontr?l?e. La question est de savoir si effectivement la pseudo-crise n’est pas simplement l’oeuvre de notre Pr?sident lui-m?me. Deux ans suffisent largement pour une transition apais?e et tous vos exemples les plus longs comme la Tunisie n’ont pas exc?d? deux ans. Alors dites-nous o? est le probl?me pour que notre Pr?sident ne puissent pas transmettre le pouvoir ? date ?chue? Ne faites pas pleurer et le peuple et les admirateurs sinc?res du Pr?sident car il est entrain de rater sa sortie qui aurait d? ?tre des plus honorables; que c’est dommage pour nous burkinab? de vendanger ce capital que tous nous enviaient. Ma?tre apportez au Chef de l’Etat l’encens de la sagesse et de l’honneur de chef militaire. Merci
Que ceux qui ne comprennent pas le sens, les fondements th?oriques de transition, viennent lire me Herman Yam?ogo, ils sauront qu’on aborde pas la transition juste pour aller s’asseoir. C’est plus fort que ?a.