Des conditions de travail des forces de l’ordre : Parlons-en
On oublie souvent qu’ils risquent leur vie. On ne retient que les fois où ils n’ont pas pu intervenir tôt. Les fois où ils n’ont pas pu empêcher un être cher ou soi-même d’être la cible d’individus sans scrupule. Mais il faut se dire que les éléments des forces de sécurité ne travaillent souvent pas dans des conditions optimales.
C’est certain, il y a des brebis galeuses. Des hommes qui ont oublié qu’ils ont prêté serment de sauver la vie de leurs compatriotes au péril de la leur. Des gendarmes et des policiers qui salissent l’honneur de l’uniforme qu’ils portent. Mais pas tous, heureusement.
Il reste de valeureux hommes qui font leur travail avec abnégation, avec conscience et dévouement. Mais dans des conditions qui laissent parfois à désirer. Prenons le cas de la gendarmerie.
Les brigades territoriales sont constituées généralement de quatre hommes. Un monte la garde à la brigade et les trois autres se reposent, mais en alerte.
Et lorsqu’il y a une alerte, ce sont ces trois qui doivent aller au front, répondant, selon les explications d’un officier de la gendarmerie, au principe de l’armée du trois éléments pour un malfrat pour avoir l’assurance de l’ascendance numérique et de la puissance de feu.
Mais cela devient dangereux pour les gendarmes lorsqu’ils doivent faire face à six malfrats contre lesquels ils devraient être dix huit. La gendarmerie a donc un problème d’effectifs qu’il faudra songer à régler pour d’abord la sécurité des gendarmes eux-mêmes (une arme qui peut exploser ne peut pas protéger la personne qui la tient entre ses mains) et ensuite, celle des Burkinabè.
Le prix de la sécurité
Ensuite, vient le problème de moyens logistiques. Il est récurrent de voir un gendarme remorquer derrière sa moto un délinquant qu’il ramène au poste, faute de véhicule. Certains gendarmes utilisent même leur propre engin pour faire le travail de l’Etat. Sont-ils en sécurité ?
Dans une zone comme la région de l’Est, jugée en ce moment au sommet des régions criminogènes du Burkina, que peuvent faire des forces de sécurité équipées de la sorte, sans véhicule ?
Des questions qui interpellent sans doute le ministère de la sécurité. Equiper les forces de l’ordre, c’est bien. Acheter un gigantesque véhicule lance-eau d’un montant élevé pour contenir les éventuels fauteurs de troubles à l’ordre public, c’est également bien.
Mais recruter plus de gendarmes, plus de policiers et les équiper conséquemment en matériels opérationnels, en plus de leur grand professionnalisme qui leur donne une avance sur les brigands, pour protéger davantage les Burkinabè et leurs biens, ce serait également bien.
Aux Burkinabè de mettre aussi la main à la pâte, en acceptant dénoncer leurs voisins aux comportements plus que suspects (sans verser cependant dans les règlements de compte douteux) et surtout, en n’exaspérant pas les centres d’appels avec des coups de fil inutiles. Voici, peut-être, le prix de la sécurité. Notre sécurité à tous.
La Rédaction
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Nous avons toujours d?nonc? les conditions dans lesquelles travaillent les forces de s?curit?s en g?n?ral et la gendarmerie en particulier: Insuffisance de personnel ,v?tust? du mat?riel, insuffisance des moyens.Comment peut-on expliquer qu’on envoie des centaines de gendarmes et de policier en mission ? l’ext?rieur(Mali,Guin?e,Soudan,C?te D’Ivoire) alors qu’un probl?me d’ins?curit? se pose ? l’interne?La priorit? de la s?curit? devrait revenir au pays.Rappelez-vous le Nigeria avait renonc? ? aller au mali ? cause de l’ins?curit? au nord avec Boko Haram.
C’est pas prudent de menotter quelqu’un sur une moto.
bel article. mais generalement on oubli vite ce que ces hommes en tenues font de bien,pareil comme chez nous. cependant il ya des critques qui ne sont pas mechantes car elles ne s’adresses a ces brebis galeuses qui ont choisi de sucer le peuple mais a ceux qui travaillent correctement mais qui se trompent souvent.