Luc Adolphe TIAO: « Il y a bel et bien une majorité qui fait confiance au Gouvernement »

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Le Premier ministre, Luc Adolphe TIAO, était devant les élus nationaux ce jeudi 03 pour son grand oral. Dans un contexte politique tendu, on pouvait parié que cet exercice pour le chef du Gouvernement serait des plus périlleux. Et pourtant, la sérénité n’a pas manqué au rendez-vous ce jeudi soir, lorsqu’il répondait aux questions des élus à la suite de son discours.

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Le Premier ministre était devant les députés (Ph. D'archives)
Le Premier ministre était devant les députés (Ph. D’archives)

Le Discours sur la situation de la Nation prononcé ce jeudi 03 avril n’était pas de nature à engager la responsabilité du Gouvernement. Mais il n’en était pas moins périlleux, surtout quand on vient annoncer une baisse du taux de croissance et que l’on fait ressortir en toute humilité certains échecs dans l’action gouvernementale. Le contexte politique actuel semblait jouer en défaveur du chef du Gouvernement.

Le ton a été donnée par les élus UPC, avec le député Elysée Kiemdé qui, a demandé au Premier Ministre d’engager la responsabilité de son gouvernement. Principal motif, les remous politiques intervenus dans le parti majoritaire, marqués par des démissions qui seraient selon le député Kiemdé, sont de nature saper la légitimité du gouvernement.

Pour le Premier Ministre, la question de la confiance ne se pose pas: « Ce matin, j’ai été conforte puisque la majorité des groupes (parlementaires) qui sont intervenus ont affirme leur confiance au gouvernement. Donc la question la question de la confiance ne se pose pas du tout, à moins que nous soyons dans une autre république. Il y a bel et bien une majorité qui fait confiance au gouvernement. »

« S’il faut un referendum, nous trouverons les moyens pour le faire »

arton436-a1570Même si certains élus de l’opposition surtout s’attendaient à des développement sur le Sénat et le possible référendum sur la modification de l’article 37, le Premier Ministre ne s’est pas attardé sur ces questions dans son discours. Et à ceux qui le lui ont reproché, il a précisé au passage que le DSN a mis l’accent sur les actions posées par le Gouvernement.

Néanmoins, pour Luc Adolphe Tiao, « la question du Sénat n’a pas sa raison d’être pour le Gouvernement, dans la mesure où le Sénat a été voté dans cette auguste assemblée et qu’il figure bel et bien dans la constitution. Et tant qu’une majorité ne se dégagera pas pour demander la suppression de ce Sénat, pour le gouvernement, il reste d’actualité et il doit être mis en oeuvre ».

De même, le chef du Gouvernement a estime que le débat autour d’un referendum est pour le moment un débat de la classe politique, tout en rappelant ceci que le Gouvernement s’en tient à l’orientation donnée par le chef de l’Etat, à Dori: « Et s’il fallait un referendum, nous pensons que nous disposons des moyens pour le faire » conclue le chef du Gouvernement.

Les mesures sociales, bouée de sauvetage
Infrastructures, gouvernance, santé, éducation, sécurité … Autant de préoccupations auxquelles le chef du Gouvernement a tenté d’apporter des réponses, avec souvent des omissions. C’est le cas, à titre d’exemple, d’une question du député Gilbert Noel Ouedraogo de l’ADF/RDA sur le vote de Burkinabe de l’étranger, et le recensement. Une question que l’intéressé a promis de ramener sous forme de question d’actualité au cours de la session parlementaire.

Mais dans l’ensemble si Luc Adolphe Tiao est resté plein de confiance, c’est surtout parce que des actions du gouvernement ont été saluées par un grand nombre d’élus, aussi bien de la majorité que de l’opposition. Il s’agit notamment des mesures sociales prises en septembre 2013 et reconduites le 24 mars dernier lors d’un conseil des ministres extraordinaire.

D’un coup estimé à 110 milliards, la mise en oeuvre de ces mesures sera possible grâce notamment à au renoncement à certaines actions par les ministères et les institutions, et aussi par un emprunt auprès de certaines structures de l’État disposant de liquidités.  » Ces 110 milliards ne vont pas déséquilibrer notre budget » a voulu rassurer le chef du Gouvernement, interrogé sur le financement des mesures sociales. Des mesures qui selon le Premier Ministre n’ont « aucun caractère politique« .

Justin Yarga

Burkina 24

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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3 commentaires

  1. IL faut que la population aide le gouvernement dans son processus de d?veloppement.apportons notre pierre dans la construction de la nation,au lieu de passer tout notre temps a critiquer!c’est plus facile a critiquer que de concr?tiser!

  2. MERCI au chef du gouvernement pour son discoure!j’ai beaucoup appr?cier son intervention sur le s?nat.il faut que les burkinab? comprenne que cette entit? du s?nat est clairement mentionner dans notre constitution!

  3. seuls les ingrats ,ceux qui sont ronger par la haine de la nullit? qui diront de ce gouvernement fain?ant ,en tout cas monsieur le premier ministre vous avez vu juste nous sommes nombreux a croire en vos comp?tences et surtout en vos capacit?s d en faire plus pour ce peuple ,bon vent a vous et votre ?quipe

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