Le Burkina recommande la poursuite du Plan d’action de la CIPD après 2014

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20 ans après la mise en œuvre du plan d’action de la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), les Etats militent en faveur de la poursuite de la mise en œuvre de l’agenda au delà de 2014. C’est dans ce cadre que le réseau africain jeunesse santé et développement (RAJS) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ont organisé un atelier de préparation de la participation du Burkina à la session spéciale sur le suivi du programme. C’était ce 11 septembre 2014 à Ouagadougou.

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Cet atelier vise à définir et à transcrire clairement les priorités et les messages clés qui seront portés par autorités burkinabé à la vingt neuvième session spéciale de l’assemblée des Nations Unies, le 22 septembre prochain à New York.

L’application de ce plan d’action adopté en 1993 au Caire en Egypte par les Etats et organisations de la société civile,  a permis l’amélioration de la qualité de vie à travers le monde. Au Burkina Faso, les résultats sont encourageants selon Inoussa Ouiminga, directeur général de l’économie et de la planification. Cela est remarquable à travers le taux de mortalité maternelle qui passe de 484 pour 1000 naissances vivantes en 1998, à 341 en 2010. De même, la promotion du genre et  la mise en œuvre de multiples projets nationaux visant l’autonomisation socio-économique des femmes et des jeunes en sont des points positifs.

Aussi, les défis restent énormes pour le Burkina. Il s’agit entre autres d’une croissance robuste, soutenue et pro-pauvre, la maitrise de la croissance démographique, la promotion d’une économie verte, l’accès universel à l’éducation de base, la promotion de la formation technique et professionnelle en liaison avec le marché de l’emploi, la lutte contre les maladies parasitaires et infectieuses, la protection et le respect des droits des jeunes et la poursuite de la lutte contre le VIH/ SIDA.

Aussi les participants à l’atelier ont-il recommandé la poursuite de ce plan pour l’améliorer l’environnement législatif, règlementaire, et socio culturel à la SR/ PF, la qualité des soins et l’accessibilité géographique aux services de santé, respecter les engagements financiers pris au Caire et renforcer le partenariat avec les partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile.

Mouniratou LOUGUE

Burkina24

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