Les Forces vives de la Nation et les Forces armées nationales suspendent la constitution
Alors que le Chef d’etat-major général des armées, Honoré Traoré, a fait une déclaration indiquant qu’il assure les responsabilités de Chef d’Etat, après la démission de Blaise Compaoré, une autre déclaration a été faite au Camp Guillaume Ouédraogo, ce 31 octobre 2014, par les Forces vives de la nation et les Forces armées nationales.
C’est le lieutenant-Colonel Isaac Zida, commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle, et le porte-parole du Balai Citoyen, Maître Guy Hervé Kam, qui ont lu cette déclaration, d’abord devant la presse, puis à la Place de la nation, rebaptisée « Place de la Révolution ». A ce lieu, il a été dit que désormais, « toutes les décisions seront prises à la Place de la Révolution et le peuple aura le droit de dire si vous êtes d’accord ou non. Les décisions ne seront plus prises dans les bureaux ».
Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration lue à la presse.
Face à l’insurrection du peuple burkinabè et à la démission du Président Blaise Compaoré de ses fonctions de Chef de l’Etat et de Président du Faso,
Nous, forces vives de la nation, y compris les forces armées nationales, à la demande du peuple burkinabè, avons décidé de ce qui suit :
1- La Constitution du 2 juin 1991 est suspendue;
2 – Un organe de transition sera mis en place en accord avec toutes les forces vives de la nation en vue d’organiser une transition encadrée en vue d’un retour à une vie constitutionnelle normale;
3- La composition de cet organe consensuel de transition, ainsi que sa durée que nous souhaitons la plus brève possible, seront déterminées par l’organe de transition dans les plus brefs délais possibles.
4 – Appelons l’ensemble des forces vives à rester calmes, à nous faire confiance et à préserver l’intégrité des personnes et des biens;
5- Appelons l’ensemble des Forces de défense et de sécurité à prendre les dispositions pour assurer la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national;
6- Rassurons la communauté internationale sur le respect des engagements pris par l’Etat burkinabè;
7- Sollicitons son accompagnement pour un retour rapide à une vie constitutionnelle normale.
Ouagadougou, le 31 octobre 2014
Pour les Forces vives de la nation et les Forces armées nationales,
Lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida
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Je remercie a toute la jeunesse Burkinab?, et la sagesse de nos sages, la compr?hension de nos forces de l?ordre qui ont permis le Burkina de mettre hors-jeu un pr?sident ?go?ste et sa famille qui voulait s??terniser au pouvoir qui appartienne au peuple. Depuis deux ans j?ai d?fendu farouchement l?article 37 dont sa lettre et son esprit ?taient la racine d?alternance politique. Je remercie a toutes et tous mes lectrices et lecteurs, qui m?ont encourag?s ? dire la v?rit? sans peur du lendemain. Je remercie a tous les internautes de lebanco.net qui sont fid?les de mes ?crits Je remercie tous les sites des r?seaux sociaux en ligne du Burkina dont je cites quelques-uns ( B24, Faso.net, Zoodmail) qui m?ont support?s avec mes messages v?ridiques qui ne plaisent ? tout le monde. Une page est tourn? et une nouvelle commence pour le peuple Burkinab?, que l?arm? sache que la politique appartienne aux politiques, et l?arm?e est destin? ? prot?ger le peuple. Le Peuple Burkinab? n?acceptera aucune ruse de son arm?e comme dans le pass?, le peuple Burkinab? n?acceptera plus l?injustice ni l?impunit?, ni la r?pression. La nouvelle page des Burkinab? appartienne ? la paix et l??mergence du Burkina pour notre jeunesse priv? depuis 27 ans de l?alternance politique et ?conomique. Vive le Burkina, et que Dieu tout puissant capable de faire ce qui est impossible nous viennent en aide. KA