Mali et Niger : Les partis politiques au pouvoir satisfaits de la chute de Compaoré?
Dans la sous-région ouest-africaine, la plupart des autorités sont restées jusque-là très silencieuses après la chute de Blaise Compaoré. Mais, derrière ce silence officiel, les partis politiques majoritaires ne cachent pas leurs sentiments, informe RFI.
A Bamako la capitale, au Rassemblement pour le Mali (RPM) du président Ibrahim Boubacar Keïta, la satisfaction n’est apparemment pas cachée après la chute de Blaise Compaoré qui est resté 27 ans au pouvoir. Pratiquement la même réaction est consentie au sein du parti au pouvoir au Niger, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).
« Nous avons apprécié le geste héroïque du peuple burkinabè qui s’est élevé contre une dictature de plus de 27 ans et je crois que l’exemple doit faire tache d’huile dans certains de nos pays dont les présidents veulent s’éterniser au pouvoir », a estimé ainsi, sur RFI, le professeur Boul Kassoum Haïdara, porte-parole du RPM et président de la coalition de la majorité présidentielle.
Même son de cloche au Niger. Le parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), par la voix de son secrétaire général adjoint, Hama Adamou Souley, aurait appelé les Burkinabè à trouver un consensus pour aller vers la paix, sans pour autant condamner l’action de l’ex-président Compaoré.
« Blaise Compaoré était un président qui a beaucoup fait pour son pays », a réagi Hama Adamou Souley sur RFI.
Et d’ajouter que « nous avions pensé qu’un homme ayant une telle intelligence politique ne pouvait pas s’aventurer comme il a eu à le faire. Nous sommes tout à fait d’accord pour qu’un consensus, un large consensus soit dégagé. Et bien entendu, nous nous rangeons du côté de la société civile et des partis politiques, en un mot du peuple burkinabè, qui a bien voulu mener cette lutte ».
Pour le PNDS, cet épisode est clairement un signe d’avertissement pour les chefs d’Etat africains qui chercheraient à se maintenir au pouvoir par le biais d’une modification de la Constitution.
Noufou KINDO
Burkina24
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Voil? plus d?une ann?e que dans mes messages, j?avertissais a la majorit? du r?gime Burkinab? et son repr?sentant qui ?tait blaise Compaor? qu?en s?ent?tant pour modifier l?article 37 ? leur profit et non ce qui est mieux pour le peuple, un soul?vement populaire sera l?gitime pour forcer le pr?sident Blaise Compaor? a d?missionner : le resultat est l? DJEDJE, KARIM Ou?draogo, ENERIQUE, JOJO. Avec plusieurs internautes nous avons dit ? GBAGBO que son ent?tement va l?envoy? ? la CPI, ?a sera la m?me chose pour Blaise Compaor