Francophonie : Henri Lopes, bien parti pour succéder à Abdou Diouf ?
Cinq candidats, dont quatre Africains, briguent la succession du Sénégalais Abdou Diouf à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). 57 Chefs d’Etat et de gouvernement auront à trancher « par consensus et à huis clos », fin novembre, au 15e sommet de la francophonie à Dakar. Mais déjà, l’écrivain et diplomate congolais, Henri Lopes semble être bien parti pour emporter le poste de secrétaire général de l’OIF.
Qui succédera à Abdou Diouf (79 ans), parmi les 5 candidats en lice dont l’écrivain Henri Lopes, ancien premier ministre (de 1973 à 1975) et ambassadeur de la République du Congo en France depuis 1998 ?
Déjà en 2002, Henri Lopes s’était présenté contre Abdou Diouf pour le poste de secrétaire général de l’OIF. Mais le sénégalais l’avait emporté. Cette fois-ci, Henri Lopes serait, en tout cas, bien parti pour l’emporter face à Michaëlle Jean (ex-gouverneure générale du Canada), Pierre Buyoya (président du Burundi à deux reprises), le journaliste mauricien Jean Claude de L’Estrac, (ancien ministre des Affaires étrangères) et Agustin Nze Nfumu (ancien ambassadeur de la Guinée Equatoriale à Londres).
Henri Lopes, homme de Lettres et homme de terrain…
Aucune date limite n’étant fixée avant le sommet de la francophonie des 28 et 29 novembre à Dakar, d’autres candidatures ne sont pas à exclure.
Dioncounda Traoré, président du Mali par intérim en 2012-2013, lui, vient de se désister. Mais, Henri Lopes, le candidat du Congo voit sa candidature défier toute concurrence.
« Ma francophonie est frappée du sceau de mon identité personnelle : celle d’un enfant des deux rives du fleuve Congo, qui a vécu le plus clair de sa vie hors de sa terre natale », c’est un extrait du discours d’Henri Lopes, lors de la remise du Prix Louisiane.
Ce passage dépeint aussi la candidature de l’homme, « toujours au service de l’idéal francophone ». Candidature qui remonte à la période avant le sommet de Hanoi et qui a été suscitée par de nombreux pays dont le Sénégal, estimant qu’il présente le profil adéquat au regard de son expérience internationale.
Il est ancien directeur général adjoint au titre de l’Afrique à l’UNESCO (de 1982 à 1998). Né en 1937 à Kinshasa de père belge et de mère africaine, le Grand Officier dans l’Ordre du Lion du Sénégal a mené de front une carrière d’homme politique, de haut fonctionnaire international, de diplomate et d’écrivain. Ses romans, au style simple teinté d’humour, ont été couronnés de nombreux prix littéraires (Tribaliques (1971), Le Pleurer-rire (1982), etc.).
Noufou KINDO Burkina24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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Henri a fait sont temps, il a un ?ge trop avanc? par rapport au sortant. La francophonie doit savoir choisir pour l'avenir et l?avenir ce n'est pas les vieillots;
Est ce que ce n??tait pas en 2002 qu'il avait plus de chance? ? pr?sent j trouve qu?il a?rait un peu vieux pour le poste. Il fau plus vigueur de poigne pour remplir ce poste. Et puis vu les la visite r?cente de hollande au canada, je doute fort que la canadienne Michaelle Jean ne soit pl?biscit?e d?embl?e au poste.
Vous ?tes s?rs que ces petits ne se perdront pas dans les grands souliers de Diouf?
MOI JE PROPOSE UN TOKART S D F