Le ver de guinée est éradiqué au Burkina Faso

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La dracunculose, communément appelée ver de Guinée, a été éradiquée au Burkina Faso. Trois ans après la certification de cette éradication, la nouvelle a été rendue publique. C’était lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, animée par le ministre de la santé, le président du comité technique national de pré-certification de l’éradication et le représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la santé au Burkina.

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Evolution de la maladie

La dracunculose se développe dans les villages qui n’ont pas d’accès à l’eau potable et d’accès difficile.

Elle se contamine par l’eau de boisson recueillie à la marre, contenant des cyclops ayant avalé des larves de vers adultes.

Une fois dans l’organisme, ces cyclops libèrent les embryons qui se développent pendant 12 mois pour atteindre un mètre de long, ressemblant à des fils de couture.

Le ver sort par plusieurs endroits du corps dont l’œil, la langue, le ventre, le pied, avec une plaie entraînant des douleurs. Cette maladie peut conduire à l’invalidité, la stérilité et le décès.

L’éradication de la dracunculose a été certifiée en 2011 par l’Organisation mondiale de la santé(OMS). Depuis le premier cas déclaré au Burkina en 1963, puis sa propagation à 11784 cas en 1992, l’élaboration d’un programme national d’éradication a permis de renforcer la lutte contre la maladie.

«Depuis la mise en œuvre du programme, des progrès notables ont été enregistrés», selon les dires du ministre de la santé, Amédée Prosper DJIGUIMDE.

Ainsi, la surveillance épidémiologique de la maladie, l’isolement des cas de ver de Guinée, l’information, l’approvisionnement en eau potable, la lutte anti-vectorielle, le renforcement des capacités, l’éducation et la communication ont-ils permis de passer à 0 cas autochtones au Burkina, depuis 2007.

Le comité technique national de pré-certification a alors été mis en place dans la même année.

Deux évaluations en 2008 et 2010 ont conduit à la demande de certification de l’éradication de la dracunculose en 2010, puis à la certification en 2011.

Toutefois, «nous ne devons pas dormir sur nos lauriers»,  comme l’a souligné le professeur Robert Guiguimdé, président du comité technique national de pré-certification de l’éradication.

La prudence doit être de rigueur, surtout que la maladie sévit encore dans quatre pays d’Afrique, notamment le Mali, le Tchad, le Soudan du Sud et l’Ethiopie. Pour ce faire, le Burkina doit continuer à renforcer la surveillance transfrontalière.

Mouniratou LOUGUE

Burkina24

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