Djibril Bassolé à Bobo : «Le plus important c’est que les Burkinabè aient envie de faire la politique ensemble »

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A l’occasion de sa rencontre à Bobo-Dioulasso ce 13 juin 2015 avec les militantes de son part, le patron de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Djibrill Bassolé, s’est prononcé sur certains sujets qui le concernent.

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Sa candidature aux élections du 11 octobre

« Je serai candidat, je l’ai dit. Maintenant si vous faites allusion à ces mesures d’exclusion, encore une fois, je voudrais vraiment insister là-dessus. Peu importe qui est exclu, qui ne l’est pas, peu importe la capacité des uns et des autres à se défendre.

Ce qui est le plus important c’est que les Burkinabè aient envie de vivre ensemble, de faire la politique ensemble, de compétir ensemble, et de gagner ensemble, c’est ça le plus important ».

La modification de la constitution et la passation à la 5e république

« Je me bats d’abord pour l’inclusion. Vous me demandez un peu trop. Je me bats surtout pour que le débat sur l’article 37 ne pollue pas la vie politique burkinabè, que l’inclusion ne met pas de rupture et une démarcation nette entre les Burkinabè.

(…) On l’a bien vu. On peut même aller dans des confrontations dures. Le plus important, c’est que finalement chacun tirant leçon de ses positions, puisse rejoindre l’autre pour que nous puissions ensemble construire la nation ».

La question de l’exclusion

« Je ne serai pas exclu. La Cour constitutionnelle va recevoir ma candidature, mais je peux vous garantir que si c’est sur la base de cette mesure-là, je ne crois pas que je sois vraiment concerné. Mais ce sont des institutions de la république. C’est trop me demander moi me prononcer aujourd’hui.

En revanche, même dans le cadre de ma candidature je suis en train de travailler à mettre en place une coalition de partis pour porter ma candidature. A plus forte raison, si nous parvenons au second tour, il est nécessaire qu’on aille vers les alliances.

Pour l’instant, la concertation que j’ai avec l’ensemble des acteurs de la classe politique vise plutôt à bâtir une coalition et à aller vers les alliances constructives ».

La démission des militaires dans l’armée avant d’entrer en politique

« Premier principe, c’est que la loi ne doit jamais être rétroactive, elle est de portée générale, et elle n’est pas personnelle. Si me tiens à cela, évidemment, je pense que les juridictions supérieures de mon pays vont dire le droit.

C’est une mesure administrative règlementaire qui concerne ceux qui sont concernés. Mon titre de général, je n’ai pas de fonction militaire, je ne vis pas de mon grade.

Donc, être en disponibilité ou être à la retraite surtout qu’il me reste même pas grande chose. Pour les besoins de mes ambitions, si c’est nécessaire je le fais, j’ai pris les dispositions nécessaires par rapport à la loi qui existait. Au moment où je prenais ma décision, la disponibilité m’a été accordée et je pense que je suis parfaitement en règle avec les lois ».

Propos recueillir par Sidiki TRAORE

Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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