Burundi : Bureaux de vote attaqués

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Malgré le boycott des scrutins législatifs et communaux par l’opposition burundaise, les bureaux de vote ont officiellement ouvert le lundi 29 juin 2019 à 4 h GMT dans un climat extrêmement tendu. Faits marquants, plusieurs centres électoraux ont été attaqués durant cette nuit à Bujumbura.

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Après deux mois de contestation contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à un nouveau mandat, quelque 3,8 millions de Burundais sont appelés à s’exprimer lors de ces élections générales controversées. Ce scrutin est déjà émaillé de violences avec plusieurs centres de vote  attaqués dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juin 2015 tant à Bujumbura qu’en province, sans que les assaillants ne soient parvenus à endommager le matériel électoral.

Les faits 

« Des groupes armés ont tenté d’attaquer les centres de vote à Cibitoke et Jabe », deux quartiers contestataires de Bujumbura, a déclaré le directeur-général adjoint de la police burundaise, le général Godefroid Bizimana.

Des troubles ont été également annoncés dans les quartiers de Jabe et Musaga.

Défection du Président de l’Assemblée Nationale

Quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote, le président de l’Assemblée nationale burundaise, deuxième personnage de l’État, a annoncé dimanche s’être réfugié en Belgique d’où il a dénoncé le « forcing » électoral du président Pierre Nkurunziza.

Sa défection intervient dans la foulée de celle du 2e vice-président du Burundi, Gervais Rufyikiri, lui aussi opposé à un troisième mandat et également réfugié en Belgique. Gervais Rufyiriki avait expliqué cette semaine avoir fui après avoir reçu des menaces.

Selon les observateurs, ces scrutins restent sans enjeux véritable d’autant plus qu’on imagine l’important taux d’abstention ajouté au boycott appelé par l’opposition et la société civile.

Les autorités burundaises ont refusé de reporter à nouveau les élections, malgré les appels de la communauté internationale, de l’Union africaine et des pays de la région, qui estiment que le climat actuel ne permet pas des élections crédibles.

Les citoyens burundais devront élire 100 députés composés à 60% de députés hutu (environ 85% de la population), 40% de députés tutsi (environ 15%) et 30% de femmes, des équilibres consacrés par l’Accord d’Arusha.

L’élection présidentielle qui est considérée comme potentiellement inflammable est prévue pour le 15 juillet 2015 prochain.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Jeuneafrique.com

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