45 cartons de poulet de chair dans un véhicule sans document saisis à Ouagadougou
Le commissariat de police de l’arrondissement de Bogodogo a arraisonné dans la nuit du 29 au 30 juillet 2015 un véhicule contenant 45 cartons de poulet de chair. Le conducteur de la voiture, qui n’avait pas les documents du véhicule, de même que le propriétaire de la marchandise, ont été interpellés.
Le commissaire Pakindsama Ouédraogo explique la saisie
Burkina24
C’est au cours d’une opération de contrôle de routine que les éléments du Commissariat de police de l’arrondissement de Bogodogo ont demandé à vérifier les pièces d’une voiture qui roulait tard dans la nuit du 29 au 30 juillet à Ouagadougou. Selon le commissaire de police Pakindsama Ouédraogo, s’expliquant devant la presse ce 30 jeudi, il s’est révélé que le conducteur, un certain Karfo David, n’avait pas de documents du véhicule.
Conduits (puisqu’il y avait un deuxième occupant) au poste de police, les policiers découvriront ensuite que l’arrière du véhicule contenait 45 cartons de cuisses de poulet de chair.
Le propriétaire de la marchandise (le deuxième occupant), qui se présente comme Koutiébou Alébo, explique aux policiers, selon le commissaire de police, que les poulets, commandités par son aîné, venaient de la frontière du Ghana, en passant par Dakola, et étaient destinés à des clients situés au marché de Nabi-Yaar, au quartier Wemtenga. Sur les cartons, il est marqué « fabriqué aux Etats-Unis ».
Importation interdite de poulets. Ces différents éléments (véhicule et conducteur sans pièces d’identité, poulets vraisemblablement importés, conduite à une heure tardive, sans compter la date de péremption fixée au 4 août 2015) éveillent les soupçons des policiers qui décident de garder hommes, véhicule et poulets au commissariat.
Safiatou Zongo/Barro, représentant le ministère du commerce, viendra leur donner raison ce jeudi puisque, dit-elle, l’importation des produits carnés d’Europe, des poulets de chair du Ghana et des pays où la grippe aviaire est déclarée, est interdite au Burkina Faso. «Il n’y a pas de discussion, on doit procéder à la destruction », tranche-t-elle.
En attendant, les sieurs Alébo et Karfo ont commis assez d’infractions pour subir le courroux de la loi. Mais les investigations ne sont pas encore bouclées, explique le commissaire Pakindsama Ouédraogo, qui indique que la conférence de presse de ce 30 juillet avait pour but d’informer et de sensibiliser les Burkinabè et de les inviter, une fois de plus, à faire preuve de plus de vigilance avec ce qu’ils mettent dans leur assiette.
Burkina24
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