Compétitivité des pays du monde : Ile Maurice demeure en tête en Afrique
Selon le rapport sur la compétitivité mondiale 2015-2016, l’Ile Maurice est le plus compétitif sur le continent africain. Ce rapport est réalisé par le Forum économique mondial (WEF) et publié le 30 septembre à Genève.
Depuis le dernier classement, les pays africains ont connu des évolutions différenciées. Tandis que certains ont fortement progressé comme la Côte d’Ivoire, qui a gagné 24 places, pour se hisser au rang de 8e économie africaine la plus compétitive, l’Éthiopie (+9 places), l’Ouganda (+7) et l’Afrique du Sud (+7) ou encore le Rwanda (+4), d’autres ont reculé comme l’Ile Maurice (-7), l’Algérie (-8) et la Tunisie (-5).
Malgré ce recul au niveau planétaire, Maurice (49e) reste premier en Afrique. Elle est suivie par l’Afrique du Sud (49e), le Rwanda (58e), le Botswana (71e), le Maroc (72e), la Namibie (85e) et l’Algérie (87e). La Côte d’Ivoire (91e), la Tunisie (92e) et la Zambie (96e) complètent le Top 10 africain.
La première puissance économique du continent, le Nigéria a, malgré l’activité de Boko Haram, progressé de 3 rangs pour occuper la 124e position au niveau mondial.
A l’échelle planétaire, la Suisse reste également la première la plus compétitive, pour la 7e fois consécutive, selon le rapport sus cités.
Singapour est au 2e rang devant les Etats-Unis, suivis de l’Allemagne progresse d’une place au 4e rang et les Pays-Bas, 5e, de trois places. Le Japon est 6e, devant Hong Kong, sans changement. La Finlande a passé du 4e au 8e rang, la Suède de la 10e place à la 9è. La Grande-Bretagne arrive 10e, en recul d’une place.
Au niveau des pays émergents, pendant que l’Inde a progressé de 16 rangs à la 55e place, des pays comme la Turquie (51e) et le Brésil (75e) perdent plusieurs rangs. Le Brésil lui, fait une chute de 18 places. La Chine reste stable à la 28e place, et la Russie est 45e.
Le classement mondial des pays les plus compétitifs se fait à partir d’une centaine d’indicateurs économiques comme la qualité des infrastructures, l’environnement macroéconomique, la taille des marchés, le développement technologique et l’innovation.
Le rapport met en général en cause le manque de réformes structurelles qui pourraient stimuler la productivité et l’innovation. Ce qui handicape la capacité de l’économie mondiale à améliorer le niveau de vie, lutter contre le chômage persistant et surmonter les chocs financiers.
En outre, le rapport relève que la croissance mondiale reste inférieure à celle des décennies précédentes, alors que les perspectives sont assombries par les incertitudes liées au ralentissement des économies émergentes, les tensions géopolitiques, les conflits et crises humanitaires dans le monde.
Boureima LANKOANDE
Burkina24
Source : agenceecfin, et rapport
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