Politique nationale genre : Où en est-on 5 ans après ?
Après cinq (05) ans d’application, place au bilan. D’où le thème « Mise en œuvre de la politique nationale genre : bilan et perspectives ». Deux jours durant, les acteurs de la Politique nationale genre (PNG) auront pour tâche d’apprécier l’état de mise en œuvre et de faire des suggestions d’améliorations à apporter. La session 2015 du Conseil national pour la promotion du genre (CONAPGenre) a débuté ce 22 décembre.
« Il est admis, qu’il est difficile de réaliser un développement véritable dans nos sociétés, dans un contexte d’inégalités entre les hommes et les femmes », a souligné le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, par ailleurs président du CONAPGenre. A travers le département en charge de la question du genre, le gouvernement contribue à y mettre un terme.
C’est ce que vise la PNG par l’instauration d’« une société débarrassée de toutes les formes d’inégalités et iniquités de genre et qui assure à l’ensemble de ses citoyens et citoyennes les sécurités essentielles pour leur épanouissement social, politique et économique ».
Acquis. En 5 ans de mise en œuvre, la PNG a engrangé des acquis. L’amélioration de la participation des femmes aux instances de prises de décisions et la prise en compte « progressive » du genre dans la formulation des politiques, programmes et projets de développement en font partie.
Elles sont suivies de la vulgarisation de l’approche genre, de la prise de conscience de plus en plus élevée chez tous les acteurs et la mise en place de cellules. Tous ces acquis ont été assemblés lors de l’élaboration d’un manuel du suivi-évaluation de la PNG et la mise en place du secrétariat permanent du Conseil national pour la promotion du genre.
Et pour Bibiane Ouédraogo, ministre de la promotion de la femme et du genre, « cela est plus que satisfaisant» vu le temps mis pour y parvenir.
Des défis, il y en a. Et pour ce qui est de l’insuffisance des ressources financières matérielles, elle trouve solutions auprès des partenaires techniques et financiers. Leur représentante, Edwige Adékambi, représentante résidente de l’UNFPA a indiqué qu’ils « ne peuvent pas rester en marge de la décision du gouvernement ».
Edwige Adékambi, estime que la paix sociale et le développement durable ne peuvent se réaliser en dehors de la promotion de l’égalité et de l’équité entre les hommes et les femmes. Et ce, dans tous les domaines de la vie sociale et à tous les niveaux.
Et la ministre Viviane Boni/Ouédraogo d’émettre un vœu. Elle dit avoir l’espoir qu’au sortir de cette « importante » rencontre, il y aura des suggestions et des dispositions de stratégies et d’actions « concrètes » permettant de venir à bout des obstacles à la mise en œuvre « effective » de la PNG.
Oui Koueta
Burkina24
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