Crise à FILSAH/SA : A Bobo, travailleurs et hiérarchie fument le calumet de la paix

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Des travailleurs de la Filature du Sahel (FILSAH/SA) ont initié une rencontre de pardon et de réconciliation auprès des supérieurs de la faitière pour les actes qui ont causé la cessation de leur activité il y a de cela deux ans. C’était dans la matinée du mardi 16 février 2016 à Bobo-Dioulasso.

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Vu les évènements du 3 décembre 2014 qui ont failli mettre en péril la pérennité de l’outil de travail et créer un conflit social très sévère au sein de la Filature du Sahel (FILSAH/SA), des travailleurs ont reconnu leurs erreurs. Ensemble, ils ont initié une rencontre de pardon et de réconciliation auprès des supérieurs, ce mardi 16 février 2016 à Bobo-Dioulasso.

La DRH, Limata Ouédraogo, a appelé ces derniers à respecter leur engagement.
La DRH, Limata Ouédraogo, a appelé ces derniers à respecter leur engagement.

Cette rencontre avait pour but de reconnaitre leur tort et s’excuser auprès de la hiérarchie. D’abord, les travailleurs ont reconnu être à l’origine des troubles qui ont ralenti les activités de l’entreprise et ternir l’image du Directeur Général, Abdoulaye Nabolé.

Pour Marius Coulibaly, ouvrier, « nous avons décidé de réparer les torts suites à des actes que nous avons causés il y a 2 ans ».

Ensuite, les travailleurs ont demandé pardon auprès de l’opinion publique, de la hiérarchie, aux partenaires, aux conseils d’administration et au Directeur général.  A les entendre, les supérieurs ont accepté le pardon.

« Nous avons constaté que nos revendications étaient négociables, mais ce n’était pas un droit.

Nous demandons la collaboration et la réconciliation pour que l’ambiance qui étaient jadis dans la faitière revienne » a ajouté Marius Coulibaly.

Par ailleurs, la Directrice des Ressources humaines, Mme Limata Ouédraogo a affirmé que cette rencontre est une première du genre, donc le pardon est accepté par les supérieurs.

Des conseils ont été donnés aux travailleurs, dit-elle. Ces évènements ont causé une perte de temps et d’argent. « On espère que cela va ouvrir des opportunités pour redorer le blason de la FILSAH », a espéré Mme Ouédraogo.  

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Sidiki TRAORE

Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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