Naturalisation de Compaoré : « Elle ne va rien induire », selon le gouvernement ivoirien

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Le gouvernement ivoirien s’est prononcé sur la naturalisation de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, qui a désormais acquis la nationalité ivoirienne. Cette naturalisation va-t-elle servir de bouclier contre le mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice burkinabè ? Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Affoussiata Bamba-Lamine, a demandé de ne préjuger de rien.

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C’est au terme du Conseil des ministres de ce 24 février 2016 que le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, interrogée, a réagi sur la nouvelle de la naturalisation de Blaise Compaoré.

Affoussiata Bamba-Lamine, ministre ivoirienne de la communication, souligne qu’il s’agit d’une décision souveraine de la République de Côte d’Ivoire et a laissé entendre qu’il ne fallait pas faire d’extrapolation.

«Sur la question de la naturalisation de Blaise Compaoré, je pense que c’est une décision souveraine qui a été prise. Qu’est-ce qu’elle va induire ? Elle ne va rien induire. Il est ivoirien un point un trait comme chacun d’entre nous l’est ici dans cette salle. Je ne pense pas qu’il y ait lieu de faire un commentaire outre que de constater qu’il est Ivoirien», a-t-elle dit, selon ses propos rapportés par Koaci.com.

Un mandat d’arrêt international a été lancé contre l’ancien président burkinabè, réfugié en Côte d’Ivoire depuis fin octobre 2014, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Thomas Sankara. Cette naturalisation, qui a eu lieu en novembre 2014 et rendue publique dans le Journal officiel ivoirien en janvier 2016, est perçue par certains observateurs comme étant un rempart pour empêcher Blaise Compaoré de répondre à l’appel de la Justice de son pays.

Affoussiata Bamba-Lamine suggère de ne pas aller vite en besogne. «Aujourd’hui le président Blaise Compaoré, qui a été le facilitateur de notre crise, a obtenu la nationalité ivoirienne, dit-elle. C’est une décision souveraine qui ne doit pas faire l’objet de commentaires. Il faut attendre et voir tout ce qui va se passer les jours et les mois à venir pour ensuite tirer des conclusions. Pour l’instant, il ne faut pas tirer des conclusions hâtives ».

Abdou ZOURE

Burkina24

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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