Mouvement d’humeur à l’ISTIC : Les étudiants dénoncent un laxisme dans le traitement de leur plateforme

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Les étudiants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont organisé un mouvement de protestation, ce mercredi 6 avril 2016, pour dénoncer la lenteur dans le traitement de leur plateforme revendique par le personnel administratif.

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« Ce matin nous avons décidé de marquer un arrêt d’une heure de temps pour faire savoir à la direction générale notre mécontentement face à la gestion des problèmes des étudiants », a indiqué le délégué général des étudiants, Christian Kafouniba Somé.

Ces problèmes concernent, entre autres, « le manque de chaises, le non fonctionnement de la climatisation dans certaines classes, le faible débit de la connexion misd à la disposition des étudiants,  la mauvaise qualité du tableau et de la craie », a-t-il fait remarquer.

Selon le premier responsable des étudiants, des démarches ont été entreprises pour informer l’administration des difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants. « Des pistes de solutions avaient été trouvées avec des échéances prévues pour la fin du mois de mars », poursuit-il, mais jusqu’à l’heure, l’administration n’a plus donné de suite, laissant ainsi le bureau des étudiants sans arguments face à leurs camarades.

Dans cette même veine, les étudiants disent reprocher à l’administration « son manque de communication avec la représentation des étudiants ».

Pour la Directrice générale de l’ISTIC, Aïchatou Tamboura/Diawara, le mouvement des étudiants a été une « surprise » pour toute l’équipe administrative car, dit-elle, « le personnel a tenu une réunion où il était question de rencontrer les étudiants », conformément à leur demande introduite le lundi 4 mars dernier.

Estimant que les étudiants ont été impatients et auraient dû prendre attache avec l’administration avant d’engager leur mouvement, la directrice générale a dit déplorer la situation qui s’est présentée.

Toutefois, elle précise que face à certaines revendications, l’administration se trouve impuissante. L’institut étant un établissement de l’Etat, « nous dépendons du budget de l’Etat. Or jusqu’à présent, nous n’avons pas encore reçu de subvention », a-t-elle relevé.

Foi de la directrice générale toujours, « l’administration fait de son mieux, malgré son petit budget actuel », pour résoudre les problèmes primordiaux, en l’occurrence, le paiement des bourses et des salaires et la réalisation de quelques infrastructures.

Dans les jours prochains, l’équipe administrative rencontrera le bureau des étudiants pour discuter de leurs préoccupations, a déclaré Aïchatou Tambouraa/Diawara.

Pour leur part, les étudiants disent être ouverts au dialogue et attendent beaucoup de leurs dirigeants à l’issue de cette rencontre.

Mais, si des solutions ne sont toujours pas trouvées, soutient le délégué général des étudiants, « c’est la base qui va décider des suites à donner à la lutte », a-t-il  indiqué.

Mamady Zango (Stagiaire)

Burkina24

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