Insécurité routière : « la répression sera de tous les jours » (Souleymane Soulama)

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Les derniers drames survenus sur les routes au Burkina Faso ont valu la prise de mesures pour lutter contre l’insécurité routière dans ce pays. Une rencontre d’échanges entre les forces de sécurité et les ministres en charge de la sécurité intérieure et celui en charge de la sécurité routière et les journalistes ce jeudi 26 mai 2016 à Ouagadougou a permis d’expliquer les dispositifs entrepris.

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Le gouvernement a pris un arrêté interministériel dont l‘objectif est de réduire le nombre d’accidents graves de la circulation routière ce samedi 21 mai 2016. Ce texte impose l’installation d’un dispositif de limitation de vitesse et d’un autre, permettant de déterminer le temps de conduite et de repos des conducteurs.

Selon cet arrêté interministériel, les conducteurs de véhicules automobiles sont tenus au respect strict des limitations de vitesse. « Le transport mixte des personnes et de marchandises est interdit sur toute l’étendue du territoire sauf sous autorisation expresse du ministère des transports et de la sécurité en ce qui concerne certaines contrées ».

Souleymane Soulama, ministre des transports, rassure cependant quant aux conséquences de cette économie « Nous n’allons pas bloquer l’économie, dit-il.  Nous allons de concert avec le ministère de la sécurité,  délivrer des autorisations pour ces types de camion parce que si nous interdisons, on va bloquer en même temps l’économie de ces communes parce qu’aucun dina ou car ne va là-bas. Il faut bien que les camions qui transportent les marchandises puissent aussi prendre des personnes ».

 « 5 046 morts et 73 536 blessés ont été enregistrées entre 2010 et 2015 au Burkina Faso »,  a rappelé le ministre des transports Souleymane Soulama. Les facteurs sont l’excès de vitesse, l’imprudence, l’inobservation des règles de circulation.

 Dans la volonté de combattre l’incivisme sur les routes, le ministre des transports rappelle que « le contrôle, il s’intensifiera ! La répression, elle sera de tous les jours ».  Le gouvernement a invité les forces de contrôle et de sécurité à une application ferme et conséquente du décret portant définition et répression des contraventions en matière de circulation routière.

Revenant sur le délai imparti aux compagnies de transport pour s’adapter à la mesure de plombage du compteur des véhicules, le ministre de l’administration territoriale, Simon Compaoré, annonce un prolongement du délai qui passe à 6 mois. « Tous les autres aspects doivent être appliqués immédiatement »,  poursuit-il.

 Toutefois, note-t-il, après ce délai, les véhicules qui ne seront pas en règle n’auront plus de carte de visite technique délivrée par le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA).

Mariam OUEDRAOGO (stagiaire)

Burkina 24

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