Koglweogo : Simon Compaoré annonce « une nouvelle police de proximité »

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Les koglweogo ont été reçus par le ministre de la sécurité intérieure et celui de la justice et des droits humains dans la soirée du lundi 11 juillet 2016. La rencontre a eu lieu en présence des gouverneurs des 13 régions, des premiers responsables des forces de défense et de sécurité et du procureur général près la cour d’appel de Ouagadougou. Le ministre d’Etat Simon Compaoré  a annoncé l’existence d’un projet de décret  sur la police de proximité.

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Les « bons » Koglweogo »

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Avant la rencontre de ce soir, confie le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré, il y a eu une autre il y a quelques semaines auparavant à la mairie de Ouagadougou entre 18h et 22h. Elle avait trait à la situation, qui « était en train de se « dégrader »  et qu’il était temps, dit-il « qu’il y ait un sursaut au niveau des Koglweogo ».

Selon Simon Compaoré, ils se sont entendus sur un certain nombre de choses, ont formulé requêtes et avaient prévu de se revoir.

Et ils se sont revus. « On s’est compris », a résumé le ministre. Ainsi, ajoute-t-il, « désormais, il faut que les lois et les règlements de la République soient respectés, que les droits humains soient respectés ».

Prenant la parole et s’exprimant en langue mooré, le Rassam Kandé Naba, qui se définit comme le chef des koglweogo, a indiqué qu’ils avaient récupéré environ 200 armes aux mains de Koglweogo et qu’ils ne le faisaient pas pour « chercher de l’argent« . Et Simon Compaoré de dire : « Tel que c’était parti, personne ne pensait dire qu’une telle réunion pouvait se tenir ici. Honnêtement, je dois dire que Dieu aime le Burkina Faso ».

Un projet de décret sur la police de proximité

Le ministre a en outre indiqué qu’il compte « présenter très prochainement en Conseil des ministres un décret portant sur la nouvelle police de proximité« . « Il y a un projet de décret qui est préparation. C’est presque prêt. On attend des amendements», dit-il.

Selon lui, il faudra entendre par cette police de proximité, une « nouvelle notion, un nouveau contenu qui va prendre maintenant en compte toutes les initiatives locales de sécurité».   La cellule sera coordonnée partout au plus 5 personnes et qui sera le référant de toutes les initiatives locales de sécurité.

Mais en attendant, les Koglweogo ont le feu vert du ministre de la sécurité pour traquer les voleurs et les remettre aux Forces de défense et de sécurité que sont la gendarmerie et la police nationale. « Simon est contre les voleurs, ceux qui tuent, pillent les paysans, les éleveurs, les citoyens des villes comme des campagnes », a dit Simon Compaoré.

Revenant sur son idée de procéder au recadrage, le ministre a dit qu’il veut « simplement » que les Koglwéogo soient « utiles », mais ne se desservent pas par des pratiques qui sont « condamnables ». Mais, poursuit-il, « ce n’est pas pour autant que nous allons laisser tranquilles les voleurs. Ils seront traqués par les bons Koglwoogo, par l’Etat central à travers la police, la gendarmerie ».

Récompenser le mérite du « citoyen modèle »

 « Comment faire pour l’avenir ? ». C’est la question que pose le ministre de la sécurité. Selon lui, la réponse se trouve dans le projet de décret qui est cours de formulation et dont il se réserve de dévoiler le contenu en attendant qu’il soit amendé.

Mais, estime le ministre, « il est bon que la communauté soit regardante aussi ». Il n’exclut pas que soit reconnus à leur juste valeur les efforts du « citoyen modèle ».

« Ces Koglwéogo, qui vont arrêter des grands voleurs au péril de leur vie, nous avons des moyens de les encourager pour leur montrer que nous sommes fiers de tels actes de bravoure qui sécurisent nos populations et qui montrent encore qu’il y a la dignité chez nous », foi de Simon Compaoré.

Oui Koueta

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Oui Koueta

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