8ème journées agroalimentaires : Le « consommons ce que nous produisons » sera à l’honneur
Les Journées agroalimentaires (JAAL) se veulent « une étiquette sous régionale » de promotion de la production locale à travers le donner et le recevoir et sortir les uns et les autres de leur torpeur pour redynamiser le secteur. Organisées par la Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaire et de transformation du Burkina (FIAB), la 8ème édition se déroulera du 29 novembre au 04 décembre 2016 à la Maison du peuple à Ouagadougou.
Les difficultés d’accès au marché sont citées comme étant le principal obstacle à la promotion et la consommation des produits locaux. Les organisateurs des journées agroalimentaires n’entendent pas baisser les bras et demeurer spectateurs. « Il faut croire à l’utilité de l’événement et sortir les acteurs timorés de leur tiédeur pour une relance de l’économie », disent-ils. Ils ont décidé de s’attaquer à la problématique en adoptant le thème : « le marché : courroie de transmission des biens et services entre les nations », car convaincus que les produits locaux « connaissent une évolution certaine en qualité et en innovation ».
Mais avant de parler distribution, il faut passer par la production. Là, tous les indicateurs ne sont pas au vert depuis l’avènement de l’insurrection populaire qui a occasionné la fermeture de certaines industries parties en fumée sous la colère des manifestants. Les organisateurs des journées agroalimentaires l’avouent. « Il est certain que ce que nous avons vécu (interruption des activités de certaines usines) a eu un impact qui a contribué à mettre quelques entreprises en difficulté », a souligné Simone Zoundi, présidente de la fédération.
« Consommons ce que nous produisons »
Les JAAL, c’est aussi et surtout une halte sur le slogan « consommons ce que nous produisons » dans le cadre d’un jeu concours dénommé « stimulus ». Selon le comité d’organisation, l’idée ici, c’est de faire découvrir aux enfants les produits alimentaires locaux et leurs valeurs nutritionnelles, afin qu’ils intègrent dès le bas âge le réflexe et l’habitude d’acheter et d’en consommer. « Nous relançons cette dynamique pour que nous reprenions courage et que nous puissions avancer. Nous avons des potentialités. Nous devons les faire connaitre, encourager la consommation de nos produits », a déclaré Simone Zoundi.
La FIAB fait aussi dans le lobbying pour promouvoir la consommation du local. En guise d’exemple, le vice-président Akel Hema a évoqué les pauses café accompagnées de produits locaux à déguster. Il annonce l’idée de création d’alimentations pour donner un coût de pouce à la commercialisation des produits locaux.
Des conventions pour stimuler la vente
Selon Innocent Bamouni, responsable de la commission « stimulus », depuis belle lurette des conventions ont été signées avec la SONAGESS, qui est en contact avec les producteurs pour la fourniture des produits pour la fourniture de produits alimentaires. L’innovation de l’année, dit-il, c’est qu’« il y a une convention qui est en cours avec la fédération nationale des producteurs de riz, qui vont doter les écoles directement avec le riz local ».
Les 150 stands, dont une soixantaine « déjà occupés », n’attendent plus que les exposants nationaux et ceux des 8 pays invités que sont le Niger, le Mali, le Sénégal, le Togo, la Tunisie, le Cameroun, le Gabon et la France.
Oui Koueta
Burkina24
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