Ciné droit libre 2016 : Fin des projections !

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La 12e édition du festival Ciné droit libre  a éteint ses écrans ce samedi 17 décembre 2016.  C’est au cours d’une cérémonie très « sobre mais profonde » que se sont tenues les dernières activités, notamment les récompenses pour les meilleurs films et autres discours.

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Une semaine d’intenses activités, notamment de projections, de débats, d’échanges, de partage, d’activités artistiques. Le comité d’organisation s’est réjoui du taux de réussite.

 « C’est notre première expérience pour le mois de décembre et ça n’a pas été facile. Il  y a beaucoup d’activités qui se déroulent au même moment. Malgré tout,  les gens se sont quand même mobilisés. La participation était plus qu’honorable », a expliqué Abdoulaye Diallo, coordonnateur du festival.

Toutefois, il reconnait que tout n’a pas été rose. Il y a eu des manquements pour lesquels il s’en est excusé auprès du public.

Les lauréats à la clôture

« C’est vrai que ça n’a pas été facile. C’est la première fois que nous changeons de date pour le mois de décembre. On avait beaucoup d’appréhension. Vous avez certainement dû remarquer beaucoup de choses qui n’ont pas pu fonctionner. Mais l’important, c’est que le festival s’est tenu. Le programme prévu a été déroulé à plus ou moins à 1%. Je veux parler de l’annulation de la rencontre avec le parrain Jean Ziegler qui n’a pas pu se déplacer. Il y a peut-être eu des couacs.  Nous présentons des excuses pour tous les manquements», dit toujours le coordonnateur.

Le festival Ciné droit libre, c’est aussi la compétition des films. Les meilleurs ont été primés.

Le prix du public à été a « Hissène Habrè, une tragédie tchadienne», de Haroun Mahamat Saleh.

Le grand prix « Sergio Vieira de Melo» a été remporté par la Nigérienne Aicha Maky pour son film « L’arbre sans fruit » pour la prise de position sensible, pour avoir pris le risque de se mettre en scène pour témoigner des problèmes des femmes, à la richesse des thèmes sous-jacents touchant autant de problèmes de l’Afrique.

Des bourses d’études de 200 000f « Norbert Zongo » ont été offertes à deux étudiants en sciences juridiques et en journaliste Soma Soungalo et Raissa Natacha Ouédraogo de l’UFR LAC.

Un prix spécial Oxfam a été décerné au film « Agrobisness » de Abdoul Aziz Nikiéma du Burkina Faso qui traite de l’accaparement des terres dans la province du Ziro.

Le meilleur film burkinabè n’a pu être attribué à un film burkinabè  «parce que, justifie le président du jury, Rasmané  Ouedraogo, 5 sur 7 des films proposés  sont du même crû, Semfilms structure organisatrice du festival.  Elle ne  peut compétir contre elle-même »

Le trophée est donc remis par décision du comité d’organisation, au film ayant la mention spéciale du jury, « kolwezi on air » de Idriss Gabel.

Rendez-vous est pris pour l’édition prochaine en 2017.

Revelyn SOME

Burkina24

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