Légumineuses : L’année internationale sera célébrée au Burkina

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Kongoussi accueillera le 10 février prochain la cérémonie de clôture de l’Année internationale des légumineuses, ces plantes aux apports nutritionnels reconnus par les nutritionnistes. Le choix de cette ville est à inscrire dans la campagne de plaidoyer menée en 2016 par l’épouse du chef de l’Etat, par ailleurs marraine, en faveur des femmes rurales burkinabè.

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« En effectuant le déplacement à Kongoussi, nous entendons rendre hommage à cette localité qui fut jadis le fleuron de la production du haricot vert dans notre pays », justifie le ministre de l’agriculture Jacob Ouédraogo, ce 6 février 2017 au cours d’une conférence de presse.  L’occasion faisant le larron, il entrevoit en outre féliciter et encourager encore l’Union provinciale féminine Nalmagbzanga du Bam, lauréate du prix de la meilleure plateforme d’innovation décerné par la Conférence internationale en Afrique de l’Ouest (CORAF).

Avant la journée de célébration, le ministre a observé une halte sur l’aspect vertu des légumineuses (+ de 18 000 espèces) en plus de leur contribution à la sauvegarde de l’environnement. A écouter le principal orateur de la conférence de presse, il ne doute nullement de la qualité nutritionnelle des légumineuses qui « sont autant riches en protéine que la viande, regorgent des minéraux et vitamines, aident à faire le plein de fibres et ne contiennent pas de gluten et ont un index glycémique bas ».

A cela s’ajoute le volet contribution à la protection de l’environnement par la réduction de l’empreinte du carbone et des émissions de gaz à effet de serre. Cultivées en alternance avec les céréales, « elles brisent le cycle des maladies et des insectes inféodés aux céréales », foi de Jacob Ouédraogo. La proclamation de 2016 en année internationale des légumineuses se justifie selon le ministre par l’importance capitale de celles-ci pour les animaux et  pour le sol. Pour la cause, la FAO a désigné six ambassadrices pour l’atteinte des objectifs visés.

Au Burkina, pour les atteindre, un projet pilote financé à hauteur de 297 000 dollars US (plus de 181 millions de FCFA) par la FAO a été élaboré et mis en œuvre. A cela s’ajoute un projet similaire dans les régions du Centre-nord et du Nord (1 43 150 000 FCFA) et un autre pour le développement du niébé (5 766 500 000 FCFA).

Associer le couple présidentiel pour une action d’éclat ?

Pour s’être investie dans le plaidoyer au profit des productrices, l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré,  a été désignée comme marraine de la cérémonie. Interrogé sur l’association du couple présidentiel pour l’occasion, le ministre de l’agriculture s’est étalé sur la question pour justifier notamment le choix de la marraine. « C’est l’une des rares premières dames qui s’intéresse à l’agriculture. Ce n’est pas pour une action d’éclat. C’est nous qui l’avons approchée vu les actions qu’elle a eu déjà à faire aussi bien auprès des productrices pour que ces femmes puissent améliorer leurs conditions de vie  et à Rome où elle a été faire le plaidoyer ».

Le lendemain 11 février auront lieu des  rencontres thématiques de Ouagadougou sur les stratégies de développement de la filière des légumineuses et une foire organisée pour l’exposition du savoir-faire.

Oui Koueta

Burkina24

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