Action au profit du monde rural : Les résultats produits par le PAMEFA après 21 mois

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Après 21 mois d’implémentation du Programme d’appui à la modernisation des exploitations familiales (PAMEFA), le comité de pilotage du programme a jugé « impérieux » d’observer une pause ce mercredi 15 février 2017,  à travers la tenue de sa première session. La rencontre a pour but d’échanger sur les acquis et les faiblesses du programme et de donner des orientations à l’équipe de mise en œuvre pour l’atteinte des objectifs fixés.

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Si la coopération suisse (présente au Burkina depuis 43 ans) a décidé d’investir dans le développement rural, c’est parce que « la plus grande partie de la population burkinabè vit dans le monde rural et dépend de la production agricole », mais aussi parce que « c’est vraiment une activité économique importante pour un très grand nombre de personnes », explique Jean-Bernard Dubois.

Une décision qui, comme le rappelle Brama Barro, chargé d’études au secrétariat général au ministère de l’agriculture, cadre avec le message 13-16 de la direction du développement et de la coopération à travers l’orientation. C’est-à-dire que « les producteurs et productrices agropastoraux vivent décemment des produits de leurs activités par l’augmentation et la sécurisation de leurs revenus et par une participation active à la définition des politiques rurales ».

Dans le cadre de l’implémentation du PAMEFA, financé par la coopération à hauteur de 5,4 milliards de francs CFA, les régions du Centre, du Centre-Ouest, du Plateau central et du Nord ont été choisies pour la mise en oeuvre du programme de 3 ans (2015-2017).  Après une année et  9 mois de mise en œuvre, le comité de pilotage tient sa première session afin de jeter un regard sur le chemin parcouru et formuler des orientations pour la suite du programme.

Au titre des actions posées, il faut noter, selon Brama Barro, que 3 375 145 296 F CFA ont été investis avec pour but de contribuer au développement de l’économie rurale.

L’investissement a concerné notamment la construction d’infrastructures de conservation (19), de 4 centres de transfert de technologie agricoles (CTTA) dans 4 provinces, un accroissement du revenu des producteurs et productrices maraîchers de 37,5%, la récupération de 105 hectares sur le lit des barrages de Boulbi (30), Zoungou (60) et Mogtédo (15) et la construction de 3 magasins de stockage.

Le présidium lors de la rencontre du comité de pilotage du PAMEFA à la direction générale de la promotion et de l’économie rurale.

Pour accroître la contribution des femmes étuveuses, un centre d’étuvage de riz d’une capacité de 3 000 tonnes a été construit à Kienfangué. Suite à un investissement similaire sur les trois sites,  les résultats font état d’une augmentation de plus de 50% sur les ventes de riz étuvé. L’accroissement de la productivité passe également par la modernisation de l’agriculture à travers l’usage des intrants. Ce qui constitue un casse-tête pour les agriculteurs.

« Il y a un volet sur les intrants qui est très important et qui est déterminant si on veut moderniser l’agriculture », a relevé Jean-Bernard Dubois de la coopération suisse. Pour que soit optimisée leur utilisation, il préconise d’améliorer les instruments de financement, de miser sur la sensibilisation sur l’utilisation des pesticides, sans omettre le volet commercialisation des productions. A noter que jusqu’ici, 63 millions de F CFA ont été mis à la disposition de 919 productrices.

A 15 mois de la fin de la mise en œuvre du programme et au regard des progrès observés, le chargé d’études du ministère de l’agriculture, de même que le directeur du bureau de la coopération suisse, juge qu’il y a beaucoup de résultats positifs.

Cette première session du comité de pilotage permettra, sur la base de ces acquis, de donner des orientations à l’équipe de mise en œuvre pour l’atteinte des objectifs fixés.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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