Ziga II : Promesse tenue

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Chose promise, chose due. L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) avait décidé au regard de la forte demande en période de chaleur de ramener la fin d’exécution des travaux de la phase II du barrage de Ziga à la date du 15 mars 2017. Une visite guidée du chantier en finition par les journalistes a eu lieu ce mercredi pour constater l’effectivité de la desserte.

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Les mots ne manquaient pas à Arba Jules Ouédraogo, directeur général de l’ONEA, pour exprimer sa satisfaction au cours des échanges après la constatation du fonctionnement effectif des pompes de même que la nouvelle station de traitement. « L’engagement pris de démarrer la station de traitement d’eau de Ziga le 15 mars 2017 est une réalité. Cette promesse est accomplie. La bonne nouvelle pour la ville de Ouagadougou est annoncée. Bientôt, ils (habitants de la ville, ndlr) constateront d’eux-mêmes que l’eau potable sera dans leur robinet dans les jours à venir ».

Et si la joie était perceptible sur son visage, c’est parce que, avoue-t-il, l’ONEA a « fait souffrir la population pendant toute une année ». Une souffrance qui aurait pu perdurer s’il n’avait pas été décidé d’accélérer les travaux pour rendre l’eau disponible avant la période d’extrême chaleur. En effet, l’achèvement des travaux était prévu pour fin juin 2017. Selon le directeur de l’ONEA, la promptitude des partenaires financiers à décaisser les fonds a beaucoup influé sur l’accélération des travaux.

Besoins couverts

Le démarrage actuel de la station, a indiqué Arba Ouédraogo, concerne trois filières de traitement produisant 4 500 m3/h soit 99 000 m3/jour pour une capacité de production de 7 500 m3/h soit à terme 165 000 m3/jour sur une période de fonctionnement de 22 heures. « Cette quantité vient s’ajouter à l’ancienne qui existe (140 000 m3/jour) et qui ne suffisait pas la ville (déficit de 45 000 m3/jour). Donc nous couvrons largement les besoins de la ville », analyse le directeur de l’ONEA.

Arba Jules Ouédraogo, directeur général de l’ONEA lors de la conférence de presse sur le site du barrage de Ziga © Burkina24

La médiatisation du début de la desserte répond selon lui à la volonté de la structure de rassurer la population quant au respect de la date du 15 mars comme convenu. « Les effets et les impacts seront très visibles et nous allons vous laisser constater cela dans les jours à venir », annonce Arba Ouédraogo. Cela en attendant l’achèvement du rinçage des conduites entre le 15 et le 20 mars et le refoulement « massif » de l’eau dans toutes les canalisations, son envoi dans les châteaux du 20 au 30 mars. Pendant cette période, la population concernée retrouvera le sourire, formule M. Ouédraogo.

Attention aux fuites !

En raison de ces travaux, l’Office de l’eau invite les populations à prendre des « dispositions particulières ». A commencer par s’impliquer dans la surveillance « accrue » du réseau pour la détection des points de fuite d’eau et anomalies. Le débit injecté dans le réseau créera une « forte » pression d’eau, prévient son directeur. « Forte pression d’eau rime avec fuites. Il faut  qu’au niveau interne pendant la semaine, que chacun soit regardant pour éviter d’énormes fuites d’eau », a-t-il souligné.

Produire l’eau potable en quantité suffisante, c’est la « première préoccupation » de l’ONEA. Ce qui constitue en même temps la première étape du projet Ziga II. Vient ensuite la seconde phase consacrée à des travaux d’envergure. « A partir de juillet 2017 jusqu’à décembre 2018, nous allons passer à l’extension des réseaux dans la ville de Ouagadougou pour permettre au maximum de citoyens de la ville de disposer de l’eau potable dans leur domicile», promet le directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement.

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