Performance academy : Pour «démystifier le succès » scolaire

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Performance academy (PERFAC) propose de « démystifier le succès » scolaire et académique pour le rendre accessible à tous. Les initiateurs entendent à travers ce qu’ils appellent « accompagnement de proximité » réduire le « calvaire » des étudiants en fin de cycle qui courent jour et nuit après leur directeur de mémoire et de mettre à la disposition des parents, des encadreurs dont ils auront jugé les compétences au préalable.

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29, 41%, c’est le taux de succès au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) 2016. Ce taux qui était à 39,22 en 2015 a donc connu une baisse de 09,81 points de pourcentage. Une situation confirmée dans le Boulgou lors de la journée d’excellence. La situation n’est guère reluisante en milieu universitaire analysent les promoteurs de Performance academy. Kadré Sawadogo, professeur d’histoire et directeur des études et de la planification au Lycée privé la Sagesse, la qualifie de « désastreuse ».

Il s’explique. « Ceux qui bravent les écueils pour parvenir en fin de cycle manquent très souvent d’encadrement approprié dans l’élaboration de leur mémoire ». Conséquence, déduit-il, on rencontre des étudiants qui passent plusieurs années à préparer leurs documents de fin de cycle. Une situation qui contribue à rendre « très sélectif » l’accès des étudiants burkinabè au troisième cycle. Les responsables de PERFAC se posent comme « un recours » vers qui l’étudiant peut se tourner pour mettre « moins de temps ».

Les promoteurs de Performance academy.

Quand le succès devient l’exception à la place de l’échec

La qualité de l’encadrement offert se pose avec acuité lorsque la prestation de l’enseignant n’est appréciée qu’en fin d’année avec le passage de l’enfant en classe supérieure ou non ou son succès à l’examen. « Aujourd’hui quand on dit que quelqu’un est admis à un examen, c’est la joie totale. Normalement; quelqu’un qui suit les cours normalement du début de l’année jusqu’à la fin, le succès doit être naturel », s’étonne Moumouni Soré, un des promoteurs de Performance academy.

La création de la structure, explique-t-il, répond au besoin de « contribuer autrement à l’excellence dans le milieu scolaire et académique » pour éviter d’en arriver au stade où le succès scolaire et académique passe pour l’exception.

Il ne tarie pas d’exemples pour illustrer à quel point ce n’est pas le taux d’échec qui crée l’étonnement en fin d’année mais celui du succès. Voir que « les parents croisent les doigts » que « certains font des veillées de prière » avant le départ de l’enfant pour l’annonce des résultats des examens le jour de la délibération, témoigne de ce renversement de situation. Alors que « ça ne doit pas être ça », s’indigne-t-il. Pour inverser la tendance, ses collaborateurs entendent « travailler à démystifier le succès pour que ça soit à la portée de tous ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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