Situation dans le Sahel : Appel à « ne pas céder à la psychose »

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Après l’adoption de mesures à leur endroit, le gouvernement appelle les acteurs de l’enseignement de la région du Sahel « à  un sursaut patriotique pour garantir le  service public et le droit à l’éducation de tous les enfants burkinabè » et à « ne pas céder à la psychose et à la désinformation ».

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Face à l’urgence de la situation, les ministres en charge de la sécurité, de l’administration territoriale et de l’éducation nationale ont initié une rencontre avec les syndicats, des responsables d’associations de parents d’élèves et de promoteurs d’établissements privés d’enseignement pour leur faire part des mesures prises pour leur permettre d’exercer leur métier en toute quiétude.

Selon le communiqué émanant du ministère de l’éducation nationale et parvenu à Burkina24, une rencontre des  premiers responsables des trois départements ministériels (sécurité, administration territoriale et éducation nationale) avec des responsables syndicaux, d’associations de parents d’élèves et de promoteurs d’établissements d’enseignement privé a eu lieu au ministère de l’enseignement supérieur avec pour but « de rassurer les acteurs et de porter à leur connaissance les actions engagées pour réaffirmer l’autorité de l’Etat ».

Elles ont porté sur la prise de mesures sécuritaires « appropriées » pour rétablir un climat « favorable » au bon déroulement des activités socio-économiques et éducatives. Bien avant cette rencontre, le 20 mars, une délégation de promoteurs d’établissements d’enseignement privé laïc  avait fait le déplacement du ministère de la sécurité pour exprimer leurs « inquiétudes » face à la situation au Sahel.

C’était à la suite de l’assassinat de l’instituteur Salifou Badini. Une situation qui aurait choqué plus d’un enseignant dans la région et poussé certains à songer à plier bagages. A l’issue des échanges, il a été décidé de la mise en place d’un dispositif de « prise en charge psychosociale » des agents affectés par la situation de même qu’une mise en place de formations à l’éducation en situation d’urgence et de conflit, en faveur des enseignants, des encadreurs et des responsables des structures éducatives.

La collaboration étant un élément essentiel dans la lutte contre le terrorisme, il a été décidé également de l’adoption d’une stratégie d’ « implication effective » des communautés concernées et de l’envoi de missions sur le terrain en vue de dialoguer avec elles et les différents acteurs de l’éducation de la région.

Après la prise de ces engagements, le gouvernement appelle les agents de l’Etat et notamment les acteurs de l’éducation à « ne pas céder à la psychose et à la désinformation ». En plus de cela, il les invite « à  un sursaut patriotique pour garantir le  service public et le droit à l’éducation de tous les enfants burkinabè ».

La situation sécuritaire étant la source du départ d’enseignants, la rencontre présidée par le ministre de la Sécurité Simon Compaoré, a connu la présence de ses collègues de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo et Jean Martin Coulibaly de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Les premiers responsables des forces de sécurité que sont le directeur général de la police nationale, et le chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale étaient également de la partie selon le communiqué.

Synthèse de Oui Koueta                     

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Oui Koueta

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