Pâques 2017 à l’Aumônerie des jeunes de Koudougou : Nuit de Victoire
L’aumônerie scolaire des jeunes du diocèse de Koudougou a vibré au rythme de la célébration de la nuit pascale le samedi 15 avril 2017. C’est l’aumônier lui-même, l’abbé Mathias Ouédraogo qui a présidé la célébration eucharistique.
L’abbé Mathias a dit dans sa prédication que le premier jour du carême, le mercredi des Cendres, il a reçu un appel. Dans cet appel, on lui posait cette question : « Mon père, je peux continuer de boire et de manger, puisque je n’ai pas encore reçu l’imposition des cendres ? Egalement, est-ce qu’après le chemin de croix du vendredi, je peux manger et boire…. ».
L’abbé Mathias a répondu en ces termes : «les signes et les rites sont faits pour nous approcher de Dieu et rendre féconde notre démarche à la suite du Christ. Il ne s’agit pas de faire une casuistique, il ne s’agit pas de demander aux prêtres, de dire ce qui est défendu, si vous voulez fuir l’effort et le sacrifice. Le temps de carême n’est pas une coupure dans la vie du Chrétien, c’est une dynamique ».
Ensuite il s’adresse à l’assemblée : « Vous qui sortez des 40 jours de jeûne, il y a un terme qui résume votre démarche. Si vous avez jeûné et fait pénitence pendant le carême, ça compte pour le royaume. Si vous avez partagé et pratiqué l’aumône, ça compte pour le royaume. Si vous avez pardonné, ça compte. Si vous aviez prié tous les jours, ça compte. En dehors du temps de carême, tout compte toujours, (seul le mal décompte). Le temps de carême est fini, la conversion demeure. Vivons comme des ressuscités ».
Pour l’abbé Mathias Ouédraogo, la vérité qui émerge en toute évidence de la narration de la résurrection du Christ est le témoignage des disciples au sépulcre. Autre évidence provient du jour du sabbat, lorsque les femmes sont allées à la tombe pour compléter les rites humains de sépulture. Comme il y avait déjà les lueurs de Pâques, tous les rites mortuaires sur le corps de Jésus n’étaient pas faits parce qu’il est interdit de travailler le jour du Sabbat.
Séparation de la synagogue, c’est ce qui explique le caractère austère de la Résurrection du Christ. La résurrection du Christ est différente de toutes les résurrections contenues dans les Saintes Ecritures poursuit l’abbé Mathias. Il y en a au total six : Les trois se rapportent aux prophètes Elie (1) et Elisée (2), tandis que les trois autres sont de Jésus lui-même. – le Fils de la veuve de Nain, la Fille de Zaïre, et Lazare.
Toutes ces résurrections sont un retour à la vie. Pour éviter les longues heures de prière, nombreux étaient les fidèles chrétiens qui ont fait le déplacement de l’aumônerie. La messe du jour a été présidée par le père Pwel Hulecki des missionnaires d’Afrique.
Michel YAMEOGO
Correspondant de Burkina24 à Koudougou
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