Rencontre G5 Sahel: 8 jeunes Burkinabè pour représenter le pays

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En prélude à la rencontre régionale des jeunes  des pays du G5 Sahel et les plus hautes autorités de l’Union Européenne au Mali le 6  juin 2017, les jeunes du Burkina Faso se sont retrouvés en atelier les 30 et 31 mai 2017 à Ouagadougou pour aborder les problèmes auxquels ils font face et désigner leurs représentants. Huit d’entre eux ont été retenus pour effectuer le déplacement de Bamako.

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Cette rencontre dénommée « Dialogue des jeunes avec les institutions » est voulue par le Centre pour dialogue humanitaire et financé par l’Union européenne et le ministère des affaires étrangères du Danemark. Elle a réuni une trentaine de jeunes des 13 régions du Burkina issus de différents d’associations.

Ensemble, ces jeunes ont identifié deux jours durant leurs problèmes notamment l’éducation, la formation professionnelle, l’opportunité économique, la participation citoyenne, la marginalisation et la radicalisation et bien d’autres.

A l’issue de cet atelier, des pistes de solutions et  des recommandations ont été faites et huit d’entre eux ont été choisis pour porter avec d’autres jeunes d’autres pays les préoccupations de la jeunesse devant les plus hautes autorités de l’Union Européenne le 6 juin 2017 dans la capitale malienne.

Cette rencontre se veut avant tout selon Fanta Koné, représentante  du centre,  un espace de dialogue, d’échanges et d’appropriation des politiques

Fanta Koné, représentante du centre pour dialogue humanitaire

nationales  concernant la jeunesse, de les analyser et faire des propositions.

Car dira le conseiller politique  à la délégation de l’Union européenne au Burkina, Guido Carrarra, les jeunes dans toutes ces problématiques sont toujours au centre de l’équation, et ils sont ceux aussi qui peuvent apporter les solutions. Mais rarement ils ont la possibilité de s’exprimer avec  les gouvernements et les partenaires.

Guel Boris, étudiant en 3è année de sciences juridiques et politiques, lui soutient qu’on ne doit plus élaborer les politiques pour les jeunes mais avec les jeunes. Ils doivent être impliqués en amont et en aval des politiques.

Même s’il reconnait que l’Etat doit faciliter l’acquisition des compétences, les jeunes ont aussi leur part à jouer. « Les jeunes doivent prendre leurs responsabilités, s’auto former,  avoir les compétences nécessaires. Parce qu’on ne nous donnera pas un travail pour nos beaux yeux encore moins parce que nous sommes jeunes mais parce qu’on a une compétence à vendre. C’est à ce prix que la jeunesse véritablement prendra en main sa destinée », a-t-il conclu.

Revelyn SOME

Burkina24

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