« Les koglweogo internationaux, c’est terminé ! »

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Dans sa tournée dans le Centre-Sud, le 1er juin 2017, le ministre de la sécurité, Simon Compaoré, est revenu sur la conduite que les forces de sécurité doivent tenir avec les groupes d’autodéfense Koglweogo. Il a prôné l’encadrement et sommé la Police et la gendarmerie de faire respecter les textes régissant la Police de proximité.

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Partout où il est passé de Koubri à Dakola, c’est le même message que le ministre de la sécurité Simon Compaoré a adressé aux hommes de tenue en ce qui concerne les Koglweogos. « Le port des armes, c’est réglementé. Nul n’est au-dessus de la loi. Vous avez reçu plein pouvoir de recadrer les koglweogo », assène le ministre.  

Les messages sont teintés d’autorité : « la loi reconnait la police et la gendarmerie comme les seules forces de sécurité et ça, ça ne se partage pas (…). Les koglweogo internationaux, c’est terminé. Poursuivre des voleurs jusqu’au Ghana, c’est terminé », martèle le ministre. Et à l’en croire, dit-il, ses services sont intervenus au Togo, au Benin au Niger pour libérer des koglweogo qui ont franchi les frontières à la poursuite de présumés voleurs.

Selon le ministre de la sécurité, il y a de bons Koglweogo et propose-t-il, « tous les koglweogo qui veulent être accompagnés, il faut les accompagner ». Quant à ceux qui sont réfractaires, « ils nous trouverons sur leur chemin. Force doit rester à la loi. Oui aux bons koglweogo ! Pas de flagellations, pas de taxes », poursuit Simon Compaoré.  

« Tous ceux qui veulent se transformer en gendarme bis ou en police bis, il faut les remettre à l’ordre. Koglweogo, ce n’est pas un gagne-pain (…). Les koglweogo ne sont pas la police ni la gendarmerie pour avoir un violon », insiste le ministre.

A Dakola, Issa Junior Konkobo, le commandant de la Brigade de gendarmerie a témoigné que c’est le parfait amour entre eux et les groupes d’autodéfense. Avec les « Koglweogo, tout est rose à Dakola », dit-il. Il n’en fallait pas plus pour égailler le ministre Compaoré. « Vous voyez, il faut insister sur ça dans vos comptes-rendus », a-t-il suggéré à la presse.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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