Rencontres sur le climat : La société civile burkinabè se prépare
Dans l’objectif de permettre à la société civile burkinabè active dans la thématique de protection de l’environnement de jouer son rôle de veille et d’interpellation, le SPONG (Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales), point focal du Réseau Sahel Désertification (ReSaD) en partenariat avec le Centre d’Action et de Réalisation Internationale, organise un atelier préparatoire pays en prélude aux grandes rencontres à venir. Une vingtaine d’acteurs de la société civile, des associations et de l’administration publique de plusieurs régions du Burkina sont réunis du 8 au 9 juin 2017.
Cet atelier préparatoire se veut un cadre de concertation qui prépare les acteurs burkinabè engagés dans la gestion durable des terres et la lutte contre la désertification pour les grandes rencontres de cette année, notamment la journée internationale de la lutte contre la désertification et la conférence des parties (COP 13).
Cette rencontre devra préparer un document de plaidoyer afin de contribuer efficacement aux grands échanges.
La journée internationale de la lutte contre la désertification se tient cette année au Burkina Faso du 14 au 17 juin 2017 sous le slogan «notre terre, notre maison, notre avenir ». Cet atelier sera l’occasion pour la société civile de faire le point des engagements des uns et des autres et de préparer les positions telles qu’elles seront présentées pendant cette journée à Ouagadougou.
«Il nous souviendra que pendant la révolution, il y avait un certain nombre d’initiatives qui permettaient d’endiguer cette désertification. Nous voudrions que cet engagement fort que le Burkina Faso a eu pendant la révolution puisse se pérenniser et puisse être d’avantage promu », a laissé entendre Ouédraogo Alfred, vice-président du SPONG et président de SOS Sahel.
L’atelier posera aussi les jalons de la plaidoirie de la société civile burkinabè à la grande conférence des parties (COP 13) qui se tiendra en Chine à Ordos en Mongolie intérieure.
Au cours des échanges, explique toujours le vice-président, « un certain nombre d’initiatives, de plaidoyer seront pris pour harmoniser un point de vue commun de la société civile de sorte à ce que notre contribution puisse être efficace, que nous ne partions pas à ces foras pour faire du tourisme, mais pour influencer réellement sur des avancées durables ».
Pour ce faire, ces 48 heures de travaux devraient permettre de faire de fortes contributions pour enrichir le document final qui servira de plaidoyer à la rencontre internationale multi-acteurs du domaine de l’environnement, de la désertification à Strasbourg du 26 au 28 juin 2017, phase d’intermédiaire à la COP 13.
En outre, l’importance de ces rencontres est à saisir aux dires pour plaider pour le maintien des Etats-Unis d’Amérique au traité signé à la COP21 à Paris sur le réchauffement climatique.
« Nous comptons sur la société civile américaine, la société civile internationale pour influer sur la décision pour qu’on puisse préserver notre maison commune qu’est la planète terre », dit-il. D’où sa reconnaissance témoignée ici à l’endroit de la France représentée par son ambassadeur au Burkina, qui finance le présent atelier, pour son engagement dans la lutte contre les changements climatiques et pour son soutien aux pays engagés.
Revelyn SOME
Burkina24
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