Tribune – « Ce que je retiens de ramadan 2017 »
Dans cet article, l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) fait le bilan de Ramadan 2017.
La seule manière de jouir de notre jeunesse c’est d’utiliser tout ce qu’on a à notre possession pour faire le bien, le bien et rien que le bien. La vitesse avec laquelle le temps passe nous démontre, si besoin y est, que nous avons un court séjour. Il nous revient donc de le gérer avec diplomatie de sorte à extirper tous les nids de regrets, de mauvaises situations, de tout ce qui est inutile dans notre vécu et qui n’apporte aucun bien à notre prochain.
Chercher à atteindre la perfection, c’est le meilleur objectif que l’on peut se fixer. Ramadan nous a été prescrit pour atteindre cette perfection dans tous les domaines de la vie. Ramadan 2017 s’en va déjà et le regret commence à s’installer dans le cœur de celui qui a trouvé lourd le jeûne, qui a négligé les prières nocturnes et qui s’est montré nonchalants dans l’adoration de son Seigneur au point d’être impatients de voir finir Ramadan.
Le Ramadan est un mois d’apprentissage, une école de culture de bons comportements, de bienfaisance, de modèle de générosité. Il purifie âme et corps et fortifie la foi par l’intensification des actes d’adoration. Et on s’accorde à affirmer que le mois de Ramadan est le mois béni au cours duquel le mal est enfermé, alors que le bien est libéré. A ce sujet, le prophète Mohammad (Paix et salut de Dieu sur lui) a dit : « Dès l’arrivée du Ramadan, les portes du paradis s’ouvrent, celles de l’enfer se ferment et les diables sont enchaînés ». C’est dire que les choses sont facilitées pour l’élève que tout un chacun est durant ce mois d’école.
Ramadan nous rappel surtout le jeune, gouter la soif et la faim, vivre en situation de démuni. C’est une manière pour Dieu de nous mettre dans la situation que vivent nombreux de nos frères et sœurs. Nous devons donc nous rappeler leur état en effectuant au moins un jour de jeune par mois, mais pas seulement, il nous faut, nous organiser pour venir en aide à ces personnes qui vivent dans des situations difficiles, que ce soit de façon solitaire ou collective, c’est ne rien faire qui s’accommoderait à une non-assistance à des personnes en danger.
Ramadan nous a surtout réconcilié avec le bien et a démontré que nous pouvons nous passer du mal. Il faut faire en sorte que ce soit un début et non une fin, et accomplir de bonnes actions toute l’année. Il faut être affectueux envers ses parents, rendre visite à ses voisins et à ses frères, aider l’opprimé, s’occuper de l’orphelin, réconcilier les gens, donner à manger aux pauvres, encourager ceux qui sont dans des difficultés à la patience, mettre le bonheur dans le cœur des malades et des blessés, rendre visite aux gens de votre famille, faire continuellement l’aumône, œuvrer dans le social. De façon plus élargie il faut continuellement veiller sur les autres et être de la communauté du partage et de l’entraide.
D’un mois à un autre il faut pouvoir mesurer son action dans ce sens. Il faut également tout en faisant le bien évité de faire le mal. Sinon ce sera préparer son coucous avec du sable. Quel sera l’utilité des actions de bien si vous les mélanger avec le mal alors que vous savez que le péché ronge la bonne action comme le feu ronge les feuilles sèches. Le mois de Ramadan a rempli nos âmes d’un grand bien, il a nettoyé les cœurs et purifié les âmes des maladies telles que l’orgueil, la calomnie, la médisance, la fornication, le refus de la vérité, l’incivisme, la corruption, l’abus.
Il nous a appris à combattre les tentations du diable en contrôlant notre âme bestiale, à éviter les disputes et les causes de la séparation. Les rangs étaient alignés pendant le mois de Ramadan comme un seul corps, nous enseignant l’union. La divergence est certes inévitable mais la division est interdite, que ce soit entre religieux ou entre membre de la grande famille « Burkina Faso ». Si telle n’est pas votre état, œuvrez à y remédier.
Nous ne pouvions faire l’économie de remercier l’ensemble des bonnes volontés musulmanes et non musulmanes, qui ont œuvré à accompagner les jeuneurs dans leur jeune à travers vivres et dons divers. Ces contributeurs bénévoles qui ont permis par exemple à l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans au Burkina (ajouté aux cotisations de ses membres) de servir plusieurs milliers de kits par jour à Ouagadougou et dans les provinces du pays, nous leur traduisons toute notre reconnaissance. Votre action contribue surtout à l’épanouissement de ces jeunes qui sont loin de leur parent (pour les études).
L’occasion nous est également donnée de rappeler que Ramadan se ferme par une fête, une manifestation responsable de notre joie et une reconnaissance du cadeau du Tout Miséricordieux. Surtout n’oubliez pas l’aumône de rupture du jeune, cette zakat à prélever avant la prière de la fête et qui a pour but de permettre aux nécessiteux d’être à l’abri du besoin le jour de la fête. Les différentes associations comme l’AEEMB vous accompagnent à travers barème, collecte et redistribution.
Que Dieu vous bénisse et nous montre d’autre ramadan.
Comité Exécutif de l’Association des élèves et étudiants
musulmans au Burkina (A.E.E.M.B.)
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Que Dieu bénis ces jeunes gens car ils font un travail formidable dans l’ombre!!!