PKT : « J’ai exprimé au nom du gouvernement le regret de ce qui est arrivé par le passé »

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Suite à la grève illimitée lancée par l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a tenu à rencontrer les acteurs. C’était ce mercredi 9 août 2017 à Ouagadougou.

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Paul Kaba Thiéba, a rencontré l’UCRB et des responsables syndicaux ce mercredi 9 août 2017. Il a rappelé l’importance des chauffeurs routiers dans l’économie du Burkina Faso. « Leur rôle est vital pour notre économie nationale »,  a-t-il signifié.

Il a précisé qu’il était de son devoir de les recevoir. « Suite aux propos, tout cela est regrettable et c’est du passé. En tant que chef de gouvernement,  il est important de prendre en considération l’intérêt national et de regarder l’avenir », a fait comprendre Paul Kaba Thiéba.

Il a ensuite demandé aux transporteurs routiers de mettre en avant  l’intérêt national et a demandé la levée du mot d’ordre de grève. «Je voudrais lancer un appel solennel à la reprise du travail et à l’arrêt de ce mouvement qui est nuisible et qui ne fait que reculer le Burkina Faso »,  a-t-il suggéré.

Olivier Ouédraogo, de la Confédération syndicale burkinabè (CSB), présent à la rencontre, a fait comprendre au Premier ministre que « ce que vous venez de dire nous rassure ».

« Nous avons écouté ce que vous avez dit. Nous allons repartir à la base et nous allons demander aux camarades au nom de l’intérêt supérieur de notre peuple de voir ce qu’ils peuvent faire au niveau de ce mouvement », a-t-il fait comprendre.

Il a promis d’organiser une assemblée générale dans les délais les plus raisonnables et les plus rapides pour statuer. «  Soyez-en rassurés que nous avons entendu votre message »,  a-t-il assuré au Premier ministre.

Pour savoir si c’était une manière pour le Premier ministre de présenter des excuses à l’endroit des transporteurs routiers, il répond que la doctrine du gouvernement repose sur le dialogue. « J’ai exprimé au nom du gouvernement le regret de ce qui est arrivé par le passé (…). Ce qui est important, c’est que nous puissions aller de l’avant et voir dans quelle mesure nous pouvons consolider le dialogue social et des relations de confiance», a-t-il conclu.

Jules César KABORE

Burkina24

 

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