Peinture : A la découverte du « scarigraphisme » de Wilfried de Paul

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A la manière des scarifications ethniques qui marquent le corps, relevant ainsi l’identité d’une personne, Wilfried de Paul, artiste  peintre burkinabè, balafre ses toiles.  Une exposition de ses tableaux a ouvert la première session de l’institut français ce samedi 23 septembre 2017 à Ouagadougou sous la coupe du nouveau directeur délégué, Patrick Hauguel.

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A peine les valises déposées  à Ouagadougou, que le nouveau directeur délégué de l’institut français de Ouagadougou, Patrick Hauguel, dresse son programme, laisse voir les différents axes de son travail. Renforcer au maximum le lien entre le Burkina Faso et la France et bien d’autres pays d’Europe et d’Afrique afin de permettre une collaboration forte entre les deux cultures entre les artistes.

Patrick Hauguel, nouveau directeur délégué de l’institut français de Ouagadougou

«  Vous verrez, dit-il, très souvent des spectacles entre des artistes  burkinabè, français et européens et d’autres pays d’Afrique, du Kenya et de l’Ouganda ».

Il va plus loin en ouvrant les portes de son institution aux étudiants qui ont envie d’apprendre la langue française et d’aller étudier en France.

D’ores et déjà, la première session de programme s’ouvre avec le vernissage des œuvres du peintre Wilfried de Paul dénommée « Scarigraphisme ».

Wilfried de Paul, artiste peintre burkinabè

Par le scarigraphisme, une technique à travers laquelle l’artiste dit vouloir faire un clin d’œil à ses origines, la scarification, qui est une sorte de carte d’identité pour ceux qui le font sur le visage ou un moyen de guérison.

Sur ses toiles jaillissent les émotions du peintre sous forme de personnages abstraits  mais qui renvoient à des histoires vécues par l’artiste.

« Ces personnages renvoient à des histoires que j’ai vécues, à  ma grand-mère, à Sidonie, une sœur que je n’ai pas connue, au Melèka Kouka, l’esprit, l’ange noir, à l’homme imparfait, au wemba, la prostituée et Roumdé, la petite fille qu’on promet en mariage à un homme dès son bas âge», explique le peintre.

La première soirée de la session s’est achevée avec un café-concert donné par le reggaeman Onasis Wendker.

Revelyn SOME

Burkina24

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