La CDS n’oublie pas Valère Somé
Le parti Convergence pour la démocratie sociale (CDS) veut rendre hommage au Dr Valère Somé, décédé en mai 2017.
C’est la mort dans l’âme que les membres de la CDS ont accompagné leur camarade Valère Somé à sa dernière demeure le lundi 5 juin 2017 au cimetière de Gounghin à Ouagadougou.
A l’approche de la date du 2 octobre 2017 qui marque le discours d’orientation politique, le parti a décidé ce jour de rendre hommage à l’illustre disparu. « Valère Somé, nous laisse un héritage extrêmement lourd à porter du point de vue de sa pensée philosophique et de ses ouvrages. Il n’a jamais été démontré qu’il ait eu tort dans ses analyses et prises de position. Sur le plan humain, il nous a enseigné des vertus. Il n’a laissé aucun indice de richesse matérielle. Il est parti dans une relative pauvreté pour rester fidèle à ses engagements et principes. Sur le plan politique, il laisse des leçons sur la réconciliation nationale », explique Ernest Compaoré, secrétaire général de la CDS
Le parti a aussi fait une lecture de la situation nationale. Parlant de l’insurrection, le secrétaire général du parti, a repris les propos de Valère Somé à savoir que « le soulèvement populaire a été manqué et les buts confisqués. C’est une révolution manquée ». Pour la transition, il a indiqué qu’elle a produit des résultats mitigés. Concernant le pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), il a affirmé que ce pouvoir rappelle celui qui a pris fin le 31 octobre 2014.
Le diagnostic que fait le bureau exécutif de la gestion du pays suit cette logique. « L’incivisme n’a pas été sifflé. Le gouvernement n’a pas été réduit à huit départements ministériels, des institutions cosmétiques ont été conservées, les ministres et présidents d’institutions ne roulent pas en Toyota Corolla(…) », peut-on lire de la déclaration liminaire du parti.
Néanmoins, la CDS garde espoir qu’un nouveau soleil s’est levé sur le Burkina. Pour preuve, il a cité les propos du Premier ministre Paul Kaba Thiéba. « Il faut qu’il y ait une véritable rupture dans la façon de gouverner ce pays. Il faut que les gens apprennent à respecter la chose publique, a toujours donné l’exemple et à travailler avec abnégation pour obtenir des résultats (….). Il faut que le Burkina ne soit plus une fatalité ».
« Nous sommes peut-être engagés dans le bon sens », pense Ernest Compaoré. Dans les semaines à venir, le bureau exécutif du parti a laissé entendre que d’autres activités seront menées pour rendre hommage au Dr Valère Somé.
Irmine KINDA
Burkina24
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