L’hommage des Etalons à Soulama
Les Etalons ont rendu hommage à leur ancien coéquipier Abdoulaye Soulama lors de son enterrement le 29 octobre 2017.
Abdoulaye Soulama, c’est avec une grande tristesse que nous, Etalons, avons appris dans la nuit du vendredi 27 octobre dernier, ta disparition. Pendant de longs mois, tu as lutté contre la mort, à l’image de ta combativité toujours remarquée sur les différents stades du monde que tu as parcourus.
« Koro », puisque c’est comme cela que nous t’appelions, nous voici aujourd’hui au bord du vide, puisque nous cherchons partout ton visage que nous avons perdu. Soulama, tu es cette part de nous-mêmes. Nous, tes anciens coéquipiers, acceptons difficilement que tu partes ainsi, à la fleur de l’âge, puisque tu devais fêter tes 38 ans le 29 novembre prochain.
« Koro » Soulama, il restera de toi, le souvenir d’un gardien de but, d’un joueur, bref d’un patriote qui s’est sacrifié pour sa nation, pour le football burkinabè. Il restera de toi, Soulama, une larme tombée, un sourire germé sur les yeux de ton cœur.
Il restera de toi ce que tu as semé pour le football burkinabè. Ce que tu as semé, en d’autres germera.
Nous nous souvenons, comme hier de tes parades dans tes perches pour sauver parfois des buts inévitables. Nous nous souvenons de tes détentes pour arrêter ces penalties au grand bonheur de toute une équipe, de toute une nation. Vice –champion, non, CHAMPION, tu n’es pas mort. Tu n’es plus là où tu étais certes, mais nous serons toujours avec toi
Tes camarades Etalons, dans cette douloureuse épreuve garderont de toi l’image de ce coéquipier talentueux au sourire toujours présent et cette joie de vivre qui te définissaient si bien. Tu nous quitte au moment où nous, Etalons, sommes engagés dans des batailles que tu connais bien. Pour toi et pour le Burkina, nous continuerons de nous battre. Pour te faire honneur. Pour faire honneur à notre patrie. A ta famille et au monde sportif, les Etalons présentent leurs condoléances !
Kôro Soulama, de là où tu es, pries pour nous, comme tu le faisais chaque fois, avant de fouler une pelouse. Doyen tu l’as été, conseiller, tu l’es resté jusqu’à ta mort. Sois fier de ce que nous sommes fiers de toi. Tu n’es pas mort. Tes œuvres sont là. L’histoire du football burkinabè en retiendra. Et pour paraphraser Simone Veil, « Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera ». Vas, « Kôrô » Soulama. Repose en paix !
Pour tes anciens coéquipiers,
Le Capitaine des Etalons
Charles KABORE
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