Justin Damo Baro : «Le financement est si dur parce que les banques ne produisent pas d’argent »

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La première édition de la foire de financement de l’entreprenariat jeunesse (FOFIJEUNE) se tient ce 2 décembre 2017 à Ouagadougou. Cette foire a réuni les jeunes entrepreneurs et le monde financier pour permettre des échanges entre jeunes promoteurs d’entreprises et institutions spécialisées dans les financements des projets.

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La question du financement est l’obstacle majeur que rencontrent les jeunes entreprises au Burkina. C’est pourquoi l’association professionnelle des jeunes entrepreneurs du Faso (APJEF,) a organisé cette foire d’échanges placé sous le thème, « Le jeune entrepreneur face aux contraintes du système de financement ».

Pour Justin Damo Baro, parrain de la cérémonie, l’espoir et la relève du pays sont assurées par la jeunesse. Ce qui lui manque pour se mettre au travail ce sont les ressources financières dans le cadre des banques. Pour lui, « le financement est si dur parce que les banques sont des structures qui ne produisent pas de l’argent mais vendent l’argent que les gens leur confient et ces ressources doivent être gérées avec le maximum d’attention ». Selon lui, elles ont vécu des aventures plus ou moins compliquées. Il exhorte les banques à savoir qu’elles ont prêté serment de travailler avec le risque, d’accepter de s’assumer et aux jeunes un minimum de conscience et de confiance à travers leur comportement pour motiver les banques.

Selon Limaba Lompo, Secrétaire Exécutif National de l’APJEF, leur objectif global est de permettre une rencontre d’échanges entre les institutions qui accompagnent les jeunes au financement et ceux qui désirent un financement afin d’envisager des solutions pour pouvoir mieux travailler ensemble. Pour lui, « le problème de financement est très connu car, il se pose à tous les niveaux, dès l’idée d’entreprendre, et pendant la vie de l’entreprise pour développer l’activité ».

Il trouve qu’il est compliqué d’avoir un financement au Burkina et quand il s’agit des jeunes, cela l’est davantage. C’est ce qui les a motivés à organiser des activités de ce genre pour constituer des plaidoyers envers les autorités, les entreprises de financement pour qu’elles prennent en compte la particularité des jeunes qui se lancent dans l’entreprenariat.

 Kader Ouédraogo, directeur de ENERTEL, bénéficiaire du financement de la SOFIGIB et Orabank, lui, affirme que son entreprise a eu un parcours difficile avec le problème de financement. Pour lui, le financement au Burkina est difficile mais, il dépend de la production. Il soutient que « le premier capital de base d’une entreprise c’est l’entrepreneur lui-même. Tant que vous n’êtes pas déterminés, vous n’avez pas une vision, c’est difficile d’avoir un financement ».

La foire du financement permet aux participants d’échanger sur 3 panels dont le financement par les banques et les institutions de Microfinance, le financement par les fonds de l’Etat et les financements alternatifs.

Alice THIOMBIANO(stagiaire)

Burkina 24

 

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