Dr Seydou Dramé : « Les activistes doivent avoir un statut comme celui accordé aux journalistes »
Les activistes du Burkina ont organisé ce 23 décembre 2017, la 1re édition du Salon national de l’activisme. Avec pour thème « droits et devoirs de l’activiste dans la gouvernance actuelle », ils veulent à travers ce salon, contribuer à la veille citoyenne pour une gouvernance saine et intègre pour le bien-être des populations.
L’activisme, une attitude qui privilégie l’action et l’initiative personnelle, se veut aujourd’hui plus responsable. C’est dans ce sens que se tient ce Salon national d’activisme.
Pour Ouédraogo Mohamadi, président du comité d’organisation, le salon est mis en œuvre pour que tout ce qui se passe de négatif sur les réseaux sociaux puisse s’arrêter. Il trouve qu’il « y a tellement de délation, de diffamation, et d’injure donc il faut commencer à se responsabiliser sur les réseaux sociaux». Il affirme que l’activisme est « un engagement personnel (à) participer à la veille citoyenne ».
Quant au Dr Seydou Dramé, conférencier, l’activisme est une activité très ancienne. Ceux qui le pratiquent sont considérés comme des citoyens qui ont pris en charge « la responsabilité d’informer, de dire la vérité quel que soit le prix ». Selon lui, ce n’est pas une activité défini dans la loi mais, « l’activisme est protégé par notre Constitution en son article 8 qui proclame la liberté d’expression ». Il le considère aussi comme venant remplir « une des missions de l’Etat qui est le devoir d’informer les citoyens ».
Il trouve que les activistes comme les journalistes participent à l’information du citoyen. Et le docteur de déclarer qu’ils «doivent avoir un statut comme celui accordé aux journalistes par la loi du 29 juillet 1881 qui a reconnu le droit à la protection du journaliste ».
Au cours de cette journée, les thèmes qui seront abordés sont, entre autres, « l’activisme parlons-en », « la différence entre activiste et journaliste », « le traitement de l’information en temps de crise », « le pénal en matière d’activisme », « quelle contribution des activistes pour un meilleur devenir du Burkina ».
Alice THIOMBIANO (Stagiaire)
Burkina 24
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